Georges Brassens |
Pendant les rares moments de pause Où il n' répare pas quelque chose Il cherche le coin disponible où L'on peut encor' planter un clou. Boîte à outils ! Le clou qu'il enfonce à la place Du clou d'hier, il le remplace-Ra demain par un clou meilleur Le même qu'avant-hier d'ailleurs. Refrain Mon Dieu quel bonheur, Mon Dieu quel bonheur, D'avoir un mari qui bricole Mon Dieu quel bonheur, Mon Dieu quel bonheur, D'avoir un mari bricoleur. Boîte à outils!... Boîte à outils!... Au cours d'une de mes grossesses Devant lui je pestais sans cesse Contre l'incroyable cherté D'une layette de bébé, Boîte à outils ! Mais lorsque l'enfant vint au monde J' vis avec une joie profonde Qu' mon mari s'était débrouillé Pour me le fair' tout habillé. (Refrain) A l'heure actuelle il fabrique Un nouveau système électrique Qui va permettre à l'homme enfin De faire de l'eau avec du vin, Mais dans ses calculs il se trompe Et quand on veut boire à la pompe Il nous arrive d'ingurgiter Un verre d'électricité. (Refrain) Comme il redout' que des canailles Convoitent ses rabots, ses tenailles, En se couchant il les installe Au milieu du lit conjugal. Boîte à outils ! Et souvent la nuit, je m'éveille En rêvant aux monts et merveilles Qu'annonce un frôlement coquin Mais ce n'est qu'un vilebrequin ! (Refrain) |
Contact - Membres - Conditions d'utilisation
© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.
Georges Brassens (1921 - 1981) |
|||||||||
|
|||||||||
Portrait de Georges Brassens | |||||||||
BiographieJeune, Georges Brassens, fils de maçon, n'aime guère l'école hormis les cours de lettres qui lui apprennent l'amour de la poésie. En 1940, il vit à Paris et travaille comme tourneur au sein de l'usine Renault. Parallèlement, il commence à composer, mais le STO le condamne à partir pour Allemagne. De fait, ses camarades déportés constituent son premier public. Après la guerre, il devient anarchiste |
|||||||||