Georges Emmanuel Clancier |
Le monde, ville sans fin qui porte la nuit, Et par ses rues je vais, à peine soulevé, Supplié par quelque vieux remords de la terre. Quelle foule vient, et me presse ? Foule aveugle Qui me cherche de ses mains et laisse la suivre Une rumeur de bête haletante et soumise. Le rêve de ce peuple tournoie sous mon cour, Le saisit enfin, le perce d'un sang absurde - Mon sang ! J'éprouve la prison de ta saveur - Outre ciel, mais divine, une lutte est béante, C'est elle qui chasse autour de moi ces émigrés, Je vois comme un visage leur torpeur géante Se dresser plus attentive que leur destin. |
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Georges Emmanuel Clancier (1914 - ?) |
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Portrait de Georges Emmanuel Clancier | |||||||||
La vie et l'Ouvre de georges-emmanuel clancier1914 Naissance à Limoges le 3 mai. Famille limousine de paysans, d'artisans et d'ouvriers porcelainiers. Le père, officier d'infanterie pendant la guerre, devient, la paix revenue, agent commercial. |
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