Georges Mogin |
Grands os tranquillisés. Bouquets de patience. Caressés, caressés Par les lisses années, Les méditantes eaux. Et toi. maigre nature, La noble tête allée Au riche goût du vide, Les orbites rendues A l'azur voyageur. La bouche enfin, la bouche Ouverte à tous les vents. Mais l'âme souhaitée S'arrête sur le seuil ; Elle n'ose habiter Cette sèche demeure. Que perdure l'absence Et les vents sans raison Et le cri des saisons, - O déserte maison. |
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Georges Mogin (1898 - 1990) |
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Portrait de Georges Mogin | |||||||||
Biographie1898 : Bibliographie / OuvresTEXTES |
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