Georges Mogin |
O mon beau, mon bien. Toi qui n'aimais rien, D*amour tu vas vivre. Prison du loisir. C'est mal de choisir Du sable et des cuivres. Tu n'as pas commis Ce péché promis. Ce crime animal. Mais ton flanc décide Pour les cris du vide ? Pâmer serait mal. Quand toute rugie L'autre liturgie Meurt au carrefour. Elle est apparue Au milieu des rues, La face d'amour. Ta joue est pensive ; Dis. c'est ta gencive Qui te fait gémir? Approche, reclus. Il n'en faudra plus. Des mots d'avenir. Silence et présence. Et de l'espérance. II ne t'en faut plus : Elle est toute nue. Riante à ta vue. La face d'amour. |
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Georges Mogin (1898 - 1990) |
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