Georges Mogin |
Sus. fonçons ! Les chiens l'ont flairé. (Quelle odeur) Il y a de l'homme. Il y a de l'homme au fourré. Toi. Romuald. glisse-toi comme Une vipère dans les touffes. Rcgarde-le bien. Est-ce un blanc? Ce sont les meilleurs. Dis s'il bouffe La Heur de nave ou le merlan. S'il dort ou s'il respire à fond Le grincheux printemps des broussailles. Tu dis qu'il rêvasse. Bon. bon. Silence, je vise, canailles ! Et c'est la flèche bien féroce. Zou. Touche en plein dans les boyaux : Il est donc à nous, le beau gosse. Rompez les chiens. Taiaut. taïaut ! Il nous voit. Corbleu. quel regard. On dirait que son oil reproche : Bouchez-moi cet oil papelard ; Troussez-moi tout ça pour la broche. 'Cor un homme d'occis, chasseurs. |
Contact - Membres - Conditions d'utilisation
© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.
Georges Mogin (1898 - 1990) |
|||||||||
|
|||||||||
Portrait de Georges Mogin | |||||||||
Biographie1898 : Bibliographie / OuvresTEXTES |
|||||||||