Georges Mogin |
Non. Louise, non. Louise N'aimera jamais Louis, Bien que Louise ne dise Non ni oui. Louise, la fine mouche Aime ailleurs de toul son cour. C'est ça. Louis, ta Minouchc Couche ailleurs. Tisse des rayons de lune. Forge tes pleurs en joyaux. Louis, tu fais tes solos Pour des prunes. Pas la peine, mandoline. De trrmbler tes plus doux airs ; Autant planter de la vigne Au désert. T'as beau lancer, t'as beau faire Du sang de tes quatre veines. Du feu de tes quatre fers. Pas la peine. Elle couche avec Fabrice Et cajole un peu partout. Mais avec toi, mon jocrisse. Pas du tout. Voici du cordeau de lin. Vite un clou dans ta guérite : Pends-toi, Louis, ton chagrin Fuira vite. Tu n'eus, tu n'auras sa hanche Et son giron ni dimanche. Ni jamais, ni juin, ni mai. Ni jamais. Un crampon dans le sapin. Le noud est déjà tout lisse, Louis, ton chagrin s'y glisse. Pends-le bien. |
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Georges Mogin (1898 - 1990) |
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