Georges Mogin |
Quand flanche à la vague Tout le sainl-frusquin. C'est grande noubague Chez la gent requin. Ce qui fit ripaille Excessivement. La panse et Pentraille. Les ameublements ! Les hauts baldaquins. Quelle hostellcric Pour les gueuscries Des merlans taquins. Bien sûr. c'est joli. Sur les fonds de vase. Les armoiraglases En limba poli. De plume ou de laine Deux cents matelas Pour les entrechats Du peuple sirène. Et vive la joie : Dans l'Escurial turbots et lamproies Se donnent un bal. Mais quel soleil triste. O triste et fraudeur Est séminariste De ces profondeurs Malgré les harpistes D'algue, exécuteurs De concerts flatteurs. Mais quel soleil triste. |
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Georges Mogin (1898 - 1990) |
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Portrait de Georges Mogin | |||||||||
Biographie1898 : Bibliographie / OuvresTEXTES |
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