Georges Mogin |
Une seule chose esi nécessaire : tout. C. Chesterton. Ce n'était rien et puis c'est : tout ! Comme fait l'ouf, l'amour, la foudre. Amour qui dort de tout son soûl. Mais qui dort comme un sac de poudre. Eustache radotait Dans sa ferblanterie. Ludovic ruminait Dans sa nécrologie. Josine zézéyait Dans sa logomachie Et Firmin poussiérait Dans sa cacochymie. Ce n'était rien, larves et lunes Et sommeilleux jus de printemps. Mousse qui guettes dans la hune Et dis la mer comme un étang. Les jours duraient, ô marchandises. Ce n'était rien et rien de rien. « Sésame, ouvre-toi, » comme ils disent. Sésame obéit comme un chien. Mais la grotte est vide, Aladin. Va donc, vieux bétail de prophètes. Famine, moi je prends ton sein : Bon sein de Famine m'allaite. Ce n'était rien. Comme un grisou. Ce n'était rien. Et puis c'est : tout ! |
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Georges Mogin (1898 - 1990) |
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