Georges Mogin |
Vache, douce demoiselle. Broute bien l'herbe éternelle. Le cours des âges ruisselle Par tes loyales mamelles. Vigne à lait, la grappe lourde Qui te mûrit sous le flanc Verse à la bouche des clans Une force blanche et sourde. Ces bêtes-là ont le temps. Le temps durable et latent Et la carte de l'Egypte Se voit à leur dos inscrite. Un rocher, quand il s'arrache A son sommeil de rocher Regarde d'un oil de vache Les cieux. le monde émergé. Du fond des mythologies. J'entends la vache beugler Et nuitamment appeler Quelle suprême prairie ? |
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Georges Mogin (1898 - 1990) |
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Portrait de Georges Mogin | |||||||||
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