Georges Rodenbach |
Naissance: 16 juillet 1855 Tournai Décès: 25 décembre 1898 Paris Georges Rodenbach, est un poète symboliste et un romancier belge de la fin du XIXe siècle. Poète symboliste belge, ami de Verhaeren, Georges Rodenbach a vécu son enfance dans l'univers mélancolique des béguinages de Bruges. Il passa le meilleur de ses années de jeunesse à Paris, fréquentant les « Hydropathes » d'Emile Goudeau. Il n'est pas le seul poète, loin de là, à évoquer le bonheur des amoureux dans la douceur du crépuscule. Ce poème, à l'indéfinissable mélancolie, conduit les amants à une telle fusion de leur être qu'il n'y a plus de place que pour le silence. Georges Rodenbach est né à Tournai, rue des Augustins (maison disparue). Il a été baptisé à l'église Sainte-Marie Madeleine. Lié, par sa mère, aux familles Baclan et Debonnaire de la ville picarde. Issu d'une famille aristocratique d'origine allemande - son père, fonctionnaire au ministère de l'Intérieur, est vérificateur des poids et mesures ; son grand-père paternel, vénérable de la seule loge brugeoise La Réunion des Amis du Nord, chirurgien et député, est l'un des fondateurs de la Belgique ; son grand-oncle a créé la brasserie Rodenbach, Par sa grand-mère paternelle, il descend du poète romantique allemand Christoph Martin Wieland. Georges Rodenbach passe son enfance à Gand où sa famille s'installe en 1855. Il fait de brillantes études au collège Sainte-Barbe, où il se lie avec Émile Verhaeren, et à la faculté de droit de l'université de Gand. Il est ensuite envoyé par son père à Paris, pour parfaire ces études, mais le jeune homme y fréquente surtout les milieux littéraires, puis il revient à Bruxelles, où il devient le collaborateur de l'avocat Edmond Picard. De nombreuses plaques ou monuments commémoratifs honorent la mémoire du chantre de Bruges : 1903 : Monument dû à George Minne, au Grand Béguinage Sainte-Élisabeth de Gand ; 1923 : plaque apposée au 43, Boulevard Berthier à Paris, sa dernière demeure ; 1948 : plaque apposée au 9, Boulevard Frère Orban (maison détruite), dans la ville de sa jeunesse à Gand, à deux pas du Petit Béguinage; 1948 : Plaque apposée au 8, Van Eyckplein à Bruges ; 1999 : Plaque apposée au 93, rue Berckmans à Saint-Gilles, commune de Bruxelles où il composa son premier recueil de qualité La Jeunesse blanche (1886) avant de monter à Paris. En 1887, il s'installe à nouveau à Paris, et en 1892 son roman Bruges-la-Morte est publiée en feuilleton dans les colonnes du Figaro, cela lui amène la célébrité. Bruges-la-Morte est considéré comme un chef-d'oeuvre du symbolisme. On dit que Stéphane Mallarmé, Alphonse Daudet, Auguste Rodin et Marcel Proust seraient des inconditionnels du poète de Bruges. Son ouvre en inspira bien d'autre tels Thomas Mann, Rilke, Ghelderode, Mishima.D'ailleurs, on peut noter au passage qu'un des personnages de Mishima est un traducteur de Georges Rodenbach en japonais, ce qui fait qu'il est considéré au Japon comme un écrivain très connu et réputé. Ensuite, Georges Rodenbach collabore au Figaro où il publie Agonies de Villes, puis en 1896, Les Vies Encloses, un recueil de poèmes où se retrouvent les Béguinages de Flandre. Bien malade depuis déjà quelques longues années, il continue d'écrire et sort en 1897 Le Carillonneur mal connu du fait du vif succès de Bruges-la-Morte. Enfin c'est l'année 1898, qu'il publie, encore une fois dans Le Figaro, un article sur Arthur Rimbaud mais un soir de Noël de la même année, il meurt à 43 ans d'une appendicite. Il sera inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise où l'on peut voir un monument le montrant surgissant de la tombe, la rose au poing ! Ouvres Ouvre poétique 2 vol., Archives Karéline, 2008 Le Foyer et les Champs (1877), poésies Les Tristesses (1879), poésies La Belgique 1830-1880 (1880), poème historique La Mer élégante (1881), poésies L'Hiver mondain, éditions Henry Kistemaeckers, Bruxelles, 1884 Vers d'amour (1884) La Jeunesse blanche (1886), poésies Du Silence (1888) L'Art en exil (1889) Bruges-la-Morte (1892), roman Traduit en néerlandais chez Standaard Uitgeverij, Brugge, die stille, et chez P.N. Van Kampen & Zoon Brugge-de-dode3 Traduit en anglais (Editeur Dedalus) par le poète Will Stone. Le Voyage dans les yeux (1893) Le Voile, drame, joué à la Comédie-Française le 21 mai 1894 L'Agonie du soleil (1894) Musée de béguines (1894) Le Tombeau de Baudelaire (1894) La Vocation (1895) À propos de "Manette Salomon". L'Ouvre des Goncourt (1896) Les Tombeaux (1896) Les Vierges (1896) Les Vies encloses (1896), poème Le Carillonneur (1897), roman Traduit en néerlandais sous le titre De beiaardier4 Agonies de villes (1897) Le Miroir du ciel natal (1898) Le Mirage (1900) Évocations, Notice de Pierre Maes, La Renaissance du Livre, in-18°, 320 p. (1924) |
Georges Rodenbach (1855 - 1898) |
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Portrait de Georges Rodenbach | |||||||||