Gérard de Nerval |
Le vieux palais attend la princesse saxonne Qui des derniers Capets veut sauver les enfants ; Charlemagne, attentif à ses pas triomphants, Crie à Napoléon que Charles-Quint pardonne. Mais deux rois à la grille attendent en personne, Quel est le souvenir qui les tient si tremblants, Que l'aïeul aux yeux morts s'en retourne à pas lents, Dédaignant de frapper ces pêcheurs de couronne? O Médicis ! les temps seraient-ils accomplis? Tes trois fils sont rentrés dans ta robe aux grands plis, Mais il en reste un seul qui s'attache à ta mante. C'est un aiglon tout faible, oublié par hasard, Il rapporte la foudre à son père Csesar... Et c'est lui qui dans l'air amassait la tourmente. |
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Gérard de Nerval (1808 - 1855) |
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Portrait de Gérard de Nerval | |||||||||
Biographie / chronologie1808. OuvreSi l'on excepte divers ouvrages dramaturgiques (Lara, 1833!; Léo Burckhart, 1839), l'ouvre de Nerval est essentiellement romanesque et poétique. |
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