Gérard de Nerval |
La çonnais-tu, Daphné, cette vieille romance Au pied du sycomore... ou sous les mûriers blancs, Sous l'olivier plaintif, ou les saules tremblants, Cette chanson d'amour, qui toujours recommence? Reconnais-tu le Temple au péristyle immense. Et les citrons amers où s'imprimaient tes dents, Et la grotte fatale aux hôtes imprudents, Où du serpent vaincu dort la vieille semence? Sais-tu pourquoi, là-bas, le volcan s'est rouvert? C'est qu'un jour nous l'avions touché d'un pied agile, Et de sa poudre au loin l'horizon s'est couvert! Depuis qu'un Duc Normand brisa vos dieux d'argile, Toujours sous le palmier du tombeau de Virgile Le pâle hortensia s'unit au laurier vert. |
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Gérard de Nerval (1808 - 1855) |
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Portrait de Gérard de Nerval | |||||||||
Biographie / chronologie1808. OuvreSi l'on excepte divers ouvrages dramaturgiques (Lara, 1833!; Léo Burckhart, 1839), l'ouvre de Nerval est essentiellement romanesque et poétique. |
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