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Gérard de Nerval |
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Le vieux père en tremblant ébranlait l'univers. Isis, la mère enfin se leva sur sa couche, Fit un geste de haine à son époux farouche, Et l'ardeur d'autrefois brilla dans ses yeux verts. Regardez-le! dit-elle, i! dort, ce vieux pervers. Tous les frimas du monde ont passé par sa bouche. Prenez garde à son pied, éteignez son oil louche. C'est le roi des volcans et le Dieu des hivers ! » L'aigle a déjà passé : Napoléon m'appelle ; J'ai revêtu pour lui la robe de Cybèle, C'est mon époux Hermès et mon frère Osiris... »; La Déesse avait fui sur sa conque dorée ; La mer nous renvoyait son image adorée Et les deux rayonnaient sous l'éoharpe d'Iris! |
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Gérard de Nerval (1808 - 1855) |
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Portrait de Gérard de Nerval | |||||||||
Biographie / chronologie1808. OuvreSi l'on excepte divers ouvrages dramaturgiques (Lara, 1833!; Léo Burckhart, 1839), l'ouvre de Nerval est essentiellement romanesque et poétique. |
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