Gérard de Nerval |
« Ce roc voûté par art, chef-d'ouvre d'un autre âge, Ce roc de Tarascon hébergeait autrefois Les géants descendus des montagnes de Foix, Dont tant d'os excessifs rendent sûr témoignage. » O seigneur Du Bartas ! Je suis de ton lignage, Moi qui soude mon vers à ton vers d'autrefois; Mais les vrais descendants des vieux Comles de Foix Ont besoin de témoins pour parler dans notre âge. J'ai passé près Salzbourg sous des rochers tremblants ; La Cigogne d'Autriche y nourrit les Milans, Barberousse et Richard ont sacré ce refuge. La neige règne au front de leurs pics infranchis; Et ce sont, m'a-t-on dit, les ossements blanchis Des anciens monts rongés par la mer du Déluge. |
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Gérard de Nerval (1808 - 1855) |
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Portrait de Gérard de Nerval | |||||||||
Biographie / chronologie1808. OuvreSi l'on excepte divers ouvrages dramaturgiques (Lara, 1833!; Léo Burckhart, 1839), l'ouvre de Nerval est essentiellement romanesque et poétique. |
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