Gérard de Nerval |
Des corridors. - des corridors sans fin! Des escaliers, - des escaliers où l'on monte, où l'on descend, où l'on remonte, et dont le bas trempe toujours dans une eau noire agitée par des roues, sous d'immenses arches de pont... à travers des charpentes inextricables! Monter, descendre, ou parcourir les corridors, - et cela pendant plusieurs éternités... Serait-ce la peine à laquelle je serais condamné pour mes fautes? J'aimerais mieux vivre ! ! ! Au contraire, - voilà qu'on me brise la tête â grands coups de marteau : qu'est-ce que cela veut dire? « Je rêvais à des queues de billard... à des petits verres de verjus... » « Monsieur et marne le maire est-il content? » Bon! je confonds à présent Bilboquet avec Macaire. Mais ce n'est pas une raison pour qu'on me casse la tête avec des foulons. « Brûler n'est pas répondre ! » Serait-ce pour avoir embrassé la femme à cornes, - ou pour avoir promené mes doigts dans sa chevelure de mérinos? « Qu'est-ce que c'est donc que ce cynisme ! » dirait Macaire. * Mais Desbarreaux le cartésien répondrait à la Providence : « Voilà bien du tapage pour... bien peu de chose. » |
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Gérard de Nerval (1808 - 1855) |
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Portrait de Gérard de Nerval | |||||||||
Biographie / chronologie1808. OuvreSi l'on excepte divers ouvrages dramaturgiques (Lara, 1833!; Léo Burckhart, 1839), l'ouvre de Nerval est essentiellement romanesque et poétique. |
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