Gérard de Nerval |
Une amoureuse flamme Consume mes beaux jours; Ah ! la paix de mon âme A donc fui pour toujours! Son départ, son absence, Sont pour moi le cercueil; Et loin de sa présence .Tout me paraît en deuil. Alors, ma pauvre tête Se dérange bientôt; Mon faible esprit s'arrête, Puis se glace aussitôt. - Une amoureuse flamme Consume mes beaux jours; Ah! la paix de mon âme A donc fui pour toujours! Je suis à ma fenêtre, Ou dehors, tout le jour C'est pour le voir paraître, Ou hâter son retour. Sa marche que j'admire, Son port si gracieux, Sa bouche au doux sourire, Le charme de ses yeux ; La voix enchanteresse Dont il sait m'embraser, De sa main la caresse, Hélas! et son baiser... D'une amoureuse flamme Consument mes beaux jours ; Ah! la paix de mon âme A donc fui pour toujours! Mon cour bat et se presse, Dès qu'il le sent venir; Au gré de ma tendresse Puis-je le retenir? O caresses de flamme! Que je voudrais un jour Voir s'exhaler mon âme Dans ses baisers d'amour! |
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Gérard de Nerval (1808 - 1855) |
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Portrait de Gérard de Nerval | |||||||||
Biographie / chronologie1808. OuvreSi l'on excepte divers ouvrages dramaturgiques (Lara, 1833!; Léo Burckhart, 1839), l'ouvre de Nerval est essentiellement romanesque et poétique. |
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