wikipoemes
paul-verlaine

Paul Verlaine

alain-bosquet

Alain Bosquet

jules-laforgue

Jules Laforgue

jacques-prevert

Jacques Prévert

pierre-reverdy

Pierre Reverdy

max-jacob

Max Jacob

clement-marot

Clément Marot

aime-cesaire

Aimé Césaire

henri-michaux

Henri Michaux

victor-hugo

Victor Hugo

robert-desnos

Robert Desnos

blaise-cendrars

Blaise Cendrars

rene-char

René Char

charles-baudelaire

Charles Baudelaire

georges-mogin

Georges Mogin

andree-chedid

Andrée Chedid

guillaume-apollinaire

Guillaume Apollinaire

Louis Aragon

arthur-rimbaud

Arthur Rimbaud

francis-jammes

Francis Jammes


Devenir membre
 
 
auteurs essais
 

Gérard de Nerval



De ramsgate a anvers - Poéme


Poéme / Poémes d'Gérard de Nerval





A cette côte anglaise
J'ai donc fait mes adieux,
Et sa blanche falaise
S'efface au bord des cieux!



Que la mer me sourie!
Plaise aux dieux que je sois
Bientôt dans ta patrie, 0 grand maître anversois!



Rubens! à toi je songe,
Seul peut-être et pensif
Sur cette mer où plonge
Notre fumeux esquif.



Histoire et poésie,
Tout me vient à travers
Ma mémoire saisie
Des merveilles d'Anvers.



Cette mer qui sommeille
Est belle comme aux jours,
Où, riante et vermeille.
Tu la peuplais d'Amours.



Ainsi ton seul génie,
Froid aux réalités,
De la mer d'Ionie
Lui prêtait les clartés.



Lorsque la nef dorée
Amenait autrefois
Cette reine adorée
Qui s'unit aux
Valois,



Fleur de la
Renaissance,
Honneur de ses palais, -
Qu'attendait hors de
France,
Le coupe-tête anglais!



Mais alors sa fortune
Bravait tous les complots,
Et la cour de
Neptune
La suivait sur les flots.



Tes grasses
Néréides
Et tes
Tritons pansus
S'accoudaient tout humides
Sur les dauphins bossus.



L'Océan qui moutonne
Roulait dans ses flots verts

La gigantesque tonne
Du
Silène d'Anvers,



Pour ta
Flandre honorée
Son nourrisson divin
A sa boisson ambrée
Donna l'ardeur du vin! -



Des cieux tu fis descendre
Vers ce peuple enivré,
Comme aux fêtes de
Flandre,
L'Olympe en char doré,



Joie, amour et délire,

Hélas! trop expiés!

Les rois sur le navire

Et les dieux à leurs pieds! -



Adieu, splendeur finie
D'un siècle solennel !
Mais toi seul, ô génie!
Tu restes éternel.

Contact - Membres - Conditions d'utilisation

© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.

Gérard de Nerval
(1808 - 1855)
 
  Gérard de Nerval - Portrait  
 
Portrait de Gérard de Nerval

Biographie / chronologie

1808.

Ouvre

Si l'on excepte divers ouvrages dramaturgiques (Lara, 1833!; Léo Burckhart, 1839), l'ouvre de Nerval est essentiellement romanesque et poétique.

mobile-img