Gérard de Nerval |
Mon doux pays des Espagnes, Qui voudrait fuir ton beau ciel, Tes cités et tes montagnes, Et ton printemps éternel? Ton air pur qui nous enivre, Tes jours moins beaux que tes nuits, Tes champs, où Dieu voudrait vivre S'il quittait son paradis? Autrefois, ta souveraine, L'Arabie, en te fuyant, Laissa sur ton front de reine Sa couronne d'Orient ! Un écho redit encore A ton rivage enchanté L'antique refrain du Maure : Gloire, amour et liberté |
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Gérard de Nerval (1808 - 1855) |
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Portrait de Gérard de Nerval | |||||||||
Biographie / chronologie1808. OuvreSi l'on excepte divers ouvrages dramaturgiques (Lara, 1833!; Léo Burckhart, 1839), l'ouvre de Nerval est essentiellement romanesque et poétique. |
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