Gérard de Nerval |
Napoléon mourant vit une Tête armée... Il pensait à son fils déjà faible et souffrant : La Tête, c'était donc sa France bien-aimée, Décapitée aux pieds du César expirant. Dieu, qui jugeait cet homme et cette renommée, Appela Jésus-Christ ; mais l'abyme, s'ouvrant, Ne rendit qu'un vain souffle, un spectre de fumée : Le Demi-Dieu vaincu se releva plus grand. Alors on vit sortir du fond du purgatoire Un jeune homme inondé des pleurs de la Victoire, Qui tendit sa main pure au monarque des cieux; Frappés au flanc tous deux par un double mystère, L'un répandait son sang pour féconder la Terre, L'autre versait au Ciel la semence des Dieux ! |
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Gérard de Nerval (1808 - 1855) |
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Portrait de Gérard de Nerval | |||||||||
Biographie / chronologie1808. OuvreSi l'on excepte divers ouvrages dramaturgiques (Lara, 1833!; Léo Burckhart, 1839), l'ouvre de Nerval est essentiellement romanesque et poétique. |
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