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Gérard de Nerval |
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Le cheval disparaît en cendre Avec de longs hennissements... Du ciel en feu semblent descendre Des hurlements! des hurlements! Lénore entend des cris de plainte Percer la terre sous ses pas... Et son cour, glacé par la crainte, Flotte de la vie au trépas. C'est le bal des morts qui commence, La lune brille... Les voici! Ils se forment en ronde immense, Puis ils dansent, chantant ceci : « Dans sa douleur la plus profonde, Malheur à qui blasphémera!... Ce corps vient de mourir au monde... Dieu sait où l'âme s'en ira! » |
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Gérard de Nerval (1808 - 1855) |
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Portrait de Gérard de Nerval | |||||||||
Biographie / chronologie1808. OuvreSi l'on excepte divers ouvrages dramaturgiques (Lara, 1833!; Léo Burckhart, 1839), l'ouvre de Nerval est essentiellement romanesque et poétique. |
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