Gérard de Nerval |
Quiconque a regardé le soleil fixement Croit voir devant ses yeux voler obstinément Autour de lui, dans l'air, une tache livide. Ainsi, tout jeune encore et plus audacieux, Sur la gloire un instant j'osai fixer les yeux :_ Un point noir est resté dans mon regard avide. Depuis, mêlée à tout comme un signe de deuil, Partout, sur quelque endroit que s'arrête mon oil, Je la vois se poser aussi, la tache noire ! - Quoi, toujours? Entre moi sans cesse et le bonheur! Oh! c'est que l'aigle seul - malheur à nous, malheur! Contemple impunément le Soleil et la Gloire. |
Contact - Membres - Conditions d'utilisation
© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.
Gérard de Nerval (1808 - 1855) |
|||||||||
|
|||||||||
Portrait de Gérard de Nerval | |||||||||
Biographie / chronologie1808. OuvreSi l'on excepte divers ouvrages dramaturgiques (Lara, 1833!; Léo Burckhart, 1839), l'ouvre de Nerval est essentiellement romanesque et poétique. |
|||||||||