Gérard de Nerval |
Ces nobles d'autrefois dont parlent les romans, Ces preux à fronts de bouf, à figures dantesques, Dont les corps charpentés d'ossements gigantesques Semblaient avoir au sol racine et fondements; S'ils revenaient au monde, et qu'il leur prît Fidée De voir les héritiers de leurs noms immortels, Race de Laridons, encombrant les hôtels Des ministres, - rampante, avide et dégradée; Êtres grêles, à buses, plastrons et faux mollets : - Certes ils comprendraient alors, ces nobles hommes, Que, depuis les vieux temps, au sang des gentilshommes Leurs filles ont mêlé bien du sang de valets! |
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Gérard de Nerval (1808 - 1855) |
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Portrait de Gérard de Nerval | |||||||||
Biographie / chronologie1808. OuvreSi l'on excepte divers ouvrages dramaturgiques (Lara, 1833!; Léo Burckhart, 1839), l'ouvre de Nerval est essentiellement romanesque et poétique. |
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