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Gérard de Nerval |
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Ah! sous une feinte allégresse Ne nous cache pas ta douleur! Tu plais autant par ta tristesse Que par ton sourire enchanteur : À travers la vapeur légère L'Aurore ainsi charme les yeux; Et, belle en sa pâle lumière, La nuit, Phobé charme les cieux. Qui te voit, muette et pensive, Seule rêver le long du jour, Te prend pour la vierge naïve Qui soupire un premier amour; Oubliant l'auguste couronne Qui ceint tes superbes cheveux, A ses transports il s'abandonne, Et sent d'amour les premiers feux! |
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Gérard de Nerval (1808 - 1855) |
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Portrait de Gérard de Nerval | |||||||||
Biographie / chronologie1808. OuvreSi l'on excepte divers ouvrages dramaturgiques (Lara, 1833!; Léo Burckhart, 1839), l'ouvre de Nerval est essentiellement romanesque et poétique. |
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