Guillaume Apollinaire |
Les canons tonnent dans la nuit On dirait des vagues tempête Des cours où pointe un grand ennui Ennui qui toujours se répète Il regarde venir là-bas Les prisonniers L'heure est si douce Dans ce grand bruit ouaté très bas Très bas qui grandit sans secousse Il tient son casque dans ses mains Pour saluer la souvenance Des lys des roses des jasmins Éclos dans les jardins de France Et sous la cagoule masqué Il pense à des cheveux si sombres Mais qui donc l'attend sur le quai O vaste mer aux mauves ombres Belles noix du vivant noyer La grand folie en vain vous gaule Brunette écoute gazouiller La mésange sur ton épaule |
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Guillaume Apollinaire (1880 - 1918) |
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Portrait de Guillaume Apollinaire | |||||||||
Chronologie25 août 1880 Naissance à Rome de Guglielmo Alberto Wladimiro Alessandro Apollinare de Kostrowitzky, fils d'Angelica de Kostrowitzky et de père inconnu. La paternité traditionnellement attribuée à Francesco d'Aspermont ne repose sur aucune certitude. BiographieOuvresPoésie |
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