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Guiraut Riquier



Biographie, ouvres de Guiraut Riquier


Poésie / Poémes d'Guiraut Riquier





Naissance: 1230 Narbonne
Décès: 1292

Guiraut Riquier, «le dernier des poètes de cour», selon Jeanroy, naquit à Narbonne vers 1230. Il fut le protégé des vicomtes de Narbonne, puis en 1270 se rendit en Castille où il fut l'hôte, dix ans durant, du roi Alphonse X. Il rentra en Languedoc en 1279. Il fréquenta les cours des comtes de Rodez, de Comminges et d'Astarac. Il est probable que c 'est la totalité de l'ouvre très variée de Guiraut Riquier qui nous a été conservée (environ dix mille vers écrits de 1252 à 1294).

D'origine populaire, Guiraut Riquier gagne d'abord sa vie de poète de métier auprès du vicomte de Narbonne Amalric IV et des bourgeois de sa ville. Il passe ensuite en Catalogne, puis à la cour d'Alphonse X de Castille. Vers 1279, il est à la cour du comte Henri de Rodez, un des derniers centres occitans (avec les cours gasconnes d'Astarac et de Comminges également fréquentées par Guiraut) à pouvoir librement cultiver les idéaux troubadouresques. Mais, après la Croisade des albigeois, la civilisation du joi d'amor dépérit. Les influences religieuses orthodoxes, soutenues par l'action inquisitoriale, remplacent l'inspiration de l'amour profane. Guiraut évolue lui-même vers la poésie religieuse. Sentant fort bien que les temps sont changés, il écrit mélancoliquement : « Je suis venu trop tard parmi les derniers » (Mas trop suy vengutz als derriers). On l'a appelé « le dernier des troubadours » : plus exactement, il est le dernier poète de cour d'Occitanie. S'il n'a pu sauver la poésie courtoise, le fait est dû à des raisons sociales et politiques, non à son manque de talent.

Une centaine de ses poèmes nous ont été conservés. Son ouvre est variée: chansons, tensons, épîtres en vers, pastourelles... Il inventera, en 1263, la sérénade (serena), variété de l'alba, dans laquelle l'amant trouve trop long le jour. Le poète préfère à l'amour profane celui consacré à la Vierge.

Dans un poème adressé au roi Alphonse X, il déplore que l'on puisse confondre ceux qui possèdent le don de composer des vers et des mélodies (les troubadours) avec les exécutants des poèmes (les jongleurs) et les bateleurs (ceux qui divertissent sur la place publique).
Le poète aborde tous les genres de l'art troubadouresque (89 poèmes dont 48 comportent la notation musicale d'origine religieuse et grégorienne) avec simplicité et érudition ; il connaît les grands textes philosophiques, littéraires, historiques et théologiques. Son style est toujours d'une grande clarté (trobar clar).

Ouvres

Ayant recueilli lui-même ses propres ouvres, on possède sans doute la collection complète de ses textes. On dénombre 106 pièces, dont 48 ouvres musicales2. Parmi ces ouvres, on dénombre 2 aubes, 26 chansons, 15 chansons religieuses, 1 chanson de croisade, 1 coblas, 1 descort, 6 pastourelles, 1 planh, 16 sirventès, dont trois chantés.


 

Guiraut Riquier
(1230 - 1292)
Portrait de Guiraut Riquier