Guy Le Fevre de La Boderie |
Ce n'est pas moy désormais qui pour plaire Aux grands Seigneurs, me vueille travailler, Et nuit et jour sur les livres veiller, Pour des ingrats quelques grâces attraire. Ce n'est pas moy qui vueille contrefaire Tableaux vivants pour les morts y tailler Ni des fleurons des vertus emailler Les vicieux, et plus leurs vices taire. Ce n'est pas moy qui mon temps vueille vend Au sort trompeur pour à jamais m'attendre D'un vain espoir aux promesses des cours : Ce n'est pas moy qui pour Seigneur ny Dame Vueille engager son honneur ny son ame Faisant des vers hérauts de leurs amours. |
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Guy Le Fevre de La Boderie (1541 - 1598) |
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Portrait de Guy Le Fevre de La Boderie | |||||||||