Guy Le Fevre de La Boderie |
O gentil ver qui vas filant la soye, Et qui te fais de ta riche toison Autour de toy une belle cloison Où tu te tiens sans qu'aucun oil te voye, Puis Papillon tu prens une autre voye Et vers le Ciel ton antique maison A ayles d'or en la prime saison, Va revolant, remply d'heur et de joye. J'ay comme toy filé mon Pavillon, Mais que ne puis-je estre faict Papillon Pour m'envoller au Ciel mon origine Laissant le corps, et droict me conduisant Cloz et fermé au Pavillon luysant La sus en joye en la Tente divine ! |
Contact - Membres - Conditions d'utilisation
© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.
Guy Le Fevre de La Boderie (1541 - 1598) |
|||||||||
|
|||||||||
Portrait de Guy Le Fevre de La Boderie | |||||||||