wikipoemes
paul-verlaine

Paul Verlaine

alain-bosquet

Alain Bosquet

jules-laforgue

Jules Laforgue

jacques-prevert

Jacques Prévert

pierre-reverdy

Pierre Reverdy

max-jacob

Max Jacob

clement-marot

Clément Marot

aime-cesaire

Aimé Césaire

henri-michaux

Henri Michaux

victor-hugo

Victor Hugo

robert-desnos

Robert Desnos

blaise-cendrars

Blaise Cendrars

rene-char

René Char

charles-baudelaire

Charles Baudelaire

georges-mogin

Georges Mogin

andree-chedid

Andrée Chedid

guillaume-apollinaire

Guillaume Apollinaire

Louis Aragon

arthur-rimbaud

Arthur Rimbaud

francis-jammes

Francis Jammes


Devenir membre
 
 
auteurs essais
 

Honorat de Bueil de Racan



Biographie, ouvres de Honorat de Bueil de Racan


Poésie / Poémes d'Honorat de Bueil de Racan





Naissance: 5 février 1589 Aubigné-Racan
Décès: 21 janvier 1670 Paris

Honorat de Bueil, seigneur (dit marquis)1 de Racan, est un poète et écrivain français.

Son père Louis de Bueil (1544 - 1597) est chevalier de l'ordre saint esprit et maréchal de camp à l'armée du prince de Conty. Il achète vers 1569 sur la paroisse de Neuvy-le-Roi un fief consistant en un moulin et une petite ferme du nom de Racan.

Honorat de Bueil, sieur de Racan naît entre Marche et Poitou d'une grande famille mais, orphelin de père à l'âge de huit ans et de mère à treize ans, il est mis sous la protection du duc de Bellegarde. Celui-ci le fait admettre comme page à la chambre du roi. La grande rencontre de sa vie, c'est Malherbe à qui il consacre des « Mémoires ». Rapide (et décevante) carrière militaire. L'élégance quelque peu désabusée de sa poésie, son lyrisme font sa réputation. Il est l'un des premiers élus à l'Académie Française où il se fait le champion du naturel contre la virtuosité.

Sa mère devenue veuve dut faire face à une situation difficile, son mari lui avait laissé des dettes, Il fallut l'intervention du roi Henri IV pour qu'ils obtiennent un répit de deux ans 3. Sa mère meut en 1602, il a 13 ans, il est recueilli par sa cousine Anne de Bueil, épouse de Roger de Saint-Lary, duc de Bellegarde qui deviendra la tuteur de Racan.

Des « écoliers » de Malherbe, Racan n'est certes pas le plus aventureux 1 Très attaché à celui qu'il considère tout autant comme un père que comme un maître, il s'applique dans ses vers à le suivre le plus strictement, s'efforçant à l'exactitude formelle et donnant volontiers dans le lieu commun. Et sa poésie serait donc facilement un peu mièvre si elle n'offrait ce qui fait son originalité : un ton très personnel, qui le fera estimer par exemple - ce qui n'est pas rien - de La Fontaine. Cette tonalité propre, elle procède d'une sorte de simplicité dans le regard porté sur les êtres et sur les choses. Au-delà de l'artifice et de la convention, Racan laisse parler son cour. Il en ressort une douceur un peu triste, une émotion sincère devant les beautés de la nature, qui transparait tout au long de la pastorale qui le rendit célèbre, Les Bergeries : commencées sur l'émoi amoureux d'Alcidor, le berger pauvre et inconnu, dont le cour est tout entier empli de sa belle Arthénice, elles s'achèvent sur une autre plainte, celle du berger riche, Lucidas, délaissé par la belle et méditant sur la vanité des choses. C'est qu'il y a chez Racan un sentiment très vif de la misère de l'homme, soumis au temps qui passe : il le nourrit certes à la tradition horatienne, et ses vers reprennent souvent le carpe diem comme un leitmotiv. Mais ce n'est pas là simple reprise d'une sagesse antique et de ses motifs poétiques. Cet homme, élevé à la cour, en connut les grandeurs mais en mesura aussi les limites. Et lorsqu'il écrit, dans son poème le plus célèbre : « Tircis, il faut penser à faire la retraite », il exprime le fond même d'un tempérament solitaire, aspirant à vivre loin du bruit et de la foule, aimant la nature et sachant la regarder. Ce n'est pas, du coup, le moindre paradoxe, que de trouver dans cette poésie marquée au sceau de l'élégance mondaine et de la rigueur malherbienne une vraie familiarité avec les choses de la terre, qui pare les grâces un peu fades de l'inspiration pastorale de la juste tonalité d'un sentiment proprement réaliste de la nature.
Orphelin à l'age de treize ans, Honorat De Bueil Seigneur De Racan devint page de la Chambre du roi Henry IV. Il reste cinq ans dans cet office auprès du Comte De Bellegarde. Poète préféré de Jean de la Fontaine, il laisse le souvenir d'un homme resté enfant, il était bègue, d'une timidité maladive, maladroit et rêveur.

Ouvres

Il entreprend ses premiers essais poétiques peu après et rencontre Malherbe en 1605. Ce dernier demeure son ami et son maître.

En 1618 il écrit ses Stances sur la retraite, où l'expérience personnelle assume toute une tradition poétique (des Anciens à du Bartas et à Desportes) :

Agréables déserts, séjour de l'innocence,
Où, loin des vanités, de la magnificence,
Commence mon repos et finit mon tourment,
Vallons, fleuves, rochers, plaisante solitude,
Si vous fûtes témoins de mon inquiétude,
Soyez-le désormais de mon contentement.

Étude :
Louis Arnould, Un gentilhomme des lettres auxvif siècle : Honorât de Bueil, seigneur de Racan, 1896. - Genève, Slatkine reprints, 1970.
Ouvres complètes de Racan

 

Honorat de Bueil de Racan
(1589 - 1670)
 
  Honorat de Bueil de Racan - Portrait  
 
Portrait de Honorat de Bueil de Racan