Isaac Habert |
Que des sombres Enfers les tremblantes horreurs Viennent m'environner, les cavernes affreuses, Les fleuves ensoufrés, les âmes malheureuses, La mort, l'effroi, la peur, la rage et les fureurs. Que je sois assailli des horribles terreurs Du chien à trois gosiers des Dires serpenteuses, Des fantômes volants, et des ombres hideuses, De Titye étendu pour gémir ses erreurs. Qu'avec eux du haut Ciel les éclats du tonnerre Viennent pour m'accabler, cette effroyable guerre Je ne la craindrai point étant près de ton oil, Oil qui donne lumière aux lumières du monde, Oil qui d'appâts, de traits, et de flammes abonde, Plus brillant et plus beau que n'est le beau soleil. |
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Isaac Habert (1560 - 1625) |
Portrait de Isaac Habert |