Jacques Dupin |
L'apparence de la vie, mon masque ayant glissé, me manque. Devenue, à force de délicatesse, la stricte épure de ma race finie, je viens de là où va le vent, je casse ta caresse... Ton bras ne tremble plus, mes incartades sont imperceptibles. Dans cet exode où tant de regards ont douté, où tant de poings ne heurtent que l'enclos de jardins fuyants, je suis à tes côtés. Je te donne la force d'entrer dans ta ville et l'orgueil de n'y point régner. C'est dans ma lumière que tu marches, c'est mon aile qui accroît le vent. Ma transparence est celle des monstres bénéfiques, mon parfum celui de la rose d'après le déluge. |
Contact - Membres - Conditions d'utilisation
© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.
Jacques Dupin (1927 - ?) |
|||||||||
|
|||||||||
Portrait de Jacques Dupin | |||||||||