Jacques Dupin |
Mes gisants vont sans escorte Et luisent de rancune. Ce coude brusque, c'est la guerre, Non, l'insomnie, la sécheresse capitale M'ont-ils vue rire de dos, Et trembler, Toute une nuit, sans la tarir, Moi, le jeune soudé à la face De peur de leur ressembler, Et avare de scintillements Dans la cendre, dans le ciel... Svelte contradiction, je m'approche Tout bas, pour être mieux comprise, De celui qui n'attend plus, De ce feu qui n'est pas encore. |
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Jacques Dupin (1927 - ?) |
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Portrait de Jacques Dupin | |||||||||