James Sacré |
Naissance: Cougou (Vendée) en 17 mai 1939 Décès: ... James Sacré est un poète français. Il passe son enfance et son adolescence à la ferme des parents en Vendée. D'abord instituteur puis instituteur itinérant agricole, il part, en 1965, vivre aux Etats-Unis où il poursuit des études de lettres (thèse sur la poésie de la fin du XVIè siècle français). Il y enseigne dans une université du Massachusetts (Smith College) tout en faisant de nombreux séjours en France et des voyages en Europe (l'Italie surtout) en Tunisie et au Maroc. Il a publié des livres de poèmes au Seuil (Coeur élégie rouge, 1972), chez Gallimard (Figures qui bougent un peu, 1978) et aux éditions André dimanche, ainsi que chez de nombreux "petits éditeurs". Il vit de nouveau en France, à Montpellier, depuis 2001. James Sacré passe son enfance dans la ferme de ses parents en Vendée. Il est d'abord instituteur puis instituteur itinérant agricole, il part, en 1965, vivre aux États-Unis où il poursuit des études de lettres. Il y enseigne à l'université de Smith College dans le Massachusetts. Il fait également de nombreux séjours en France et ailleurs en Europe : l'Italie, la Tunisie, le Maroc. En 2001, il rentre en France et réside depuis à Montpellier. James Sacré commence à écrire dans les années 1970, en plein littéralisme. Son premier livre s'intitule néanmoins Cour élégie rouge. Les sentiments ne seront donc pas absents de cette écriture. L'auteur a par ailleurs consacré sa thèse de doctorat au Sang dans la poésie maniériste. C'est donc d'emblée une poésie charnelle qui s'écrit, associant étroitement le cour qui aime et celui qui bat, le cour qui saigne et celui qui nous fait vivre de sa régulière pulsation. James Sacré est très attaché au paysage, et à la géographie. De nombreux textes sont consacrés au terroir de l'enfance. Les motifs centraux en sont la maison, la ferme, le jardin et le village. Il y livre une écriture dépouillée et charnelle, où la poésie devient objet de désir, où le mot véhicule le sentiment amoureux (' Trois anciens poèmes mis ensemble pour lui redire je t'aime', 2006), où le vers s'imprègne des paysages et des odeurs du terroir (' Paroles du corps à travers ton pays', 2009), aussi simplement qu'il esquisse l'univers du Maghreb (' Une fin d'après-midi à Marrakech', 1988). Installé depuis 2001 à Montpellier, il ne cesse de remettre son écriture en question à travers ce qu'il appelle le 'lyrisme critique'. 'Le poème n'y a vu que des mots', 'Le désir échappe à mon poème', 'Les mots longtemps, qu'est-ce que le poème attend ?' sont autant d'ouvrages au fil desquels il anime ses vers d'un corps et d'une âme, interrogeant perpétuellement les rouages de l'expression poétique. Il a notamment publié Cour élégie rouge (1972), Figures qui bougent un peu (1978), Quelque chose de mal raconté ( 1981 ), Une fin d'après-midi à Marrakech (1988), Le taureau, la rose, un poème (1990), La poésie comment dire (1993), La nuit vient dans Us yeux (1996), Anacoluptères (1998). Publications America solitudes, André Dimanche, 2011 Tissus mis par terre et dans le vent, Le Castor Astral, 2010 Le désir échappe à mon poème, Al Manar, Collection Méditerranées, 2009 Paroles du corps à travers ton pays, poème de quatre pages accompagné de deux gravures sur bois de Jacky Essirard, éd. Atelier de Villemorge, 2009 Portrait du père en travers du temps, lithographies couleur de Djamel Meskache, éditions La Dragonne, 2009 Bernard Pagès : élancées de fêtes, mais tenant au socle du monde, Éditions La Pionnière/Pérégrines, 2009 Le poème n'y a vu que des mots, L'Idée Bleue, 2007 Un paradis de poussières, André Dimanche, 2007 Âneries pour mal braire, éd.Tarabuste, 2006 Broussailles de prose et de vers(où se trouve pris le mot paysage), éd. Obsidiane, 2006 Trois anciens poèmes mis ensemble pour lui redire je t'aime, Cadex, 2006 Sans doute qu'un titre est dans le poème, Wigwam éditions, 2004 Les mots longtemps, qu'est-ce que le poème attend ?, Tarabuste, 2004 Mouvementé de mots et de couleurs, photographies de Lorand Gaspar, éd. Le temps qu'il fait, 2003 Monsieur l'évêque avec ou sans mitre, illustrations de Edwin Apps, éditions Le dé bleu, 2002 Une petite fille silencieuse, André Dimanche, 2001 Écrire à côté, Éditions Tarabuste, 2000 L'Amérique un peu, Trait-d'union, 2000 Si peu de terre, tout, éditions Le Dé bleu, 2000 Labrego coma (cinco veces), photographies d'Emilio Arauxo, Noitarenga, 1999 Relation, essai de deuxième ancrit (1962-63 ; 1996), Océanes, 1999 Anacoluptères, illustrations de Pierre-Yves Gervais, Tarabuste, 1998 La peinture du poème s'en va, Tarabuste, 1998 La nuit vient dans les Yeux, dessins de Jillali Echarradi, Tarabuste, 1997 Essais de courts poèmes, dessins de François Mezzapelle, Cahiers de l'Atelier, 1996 Viens, dit quelqu'un, André Dimanche, 1996 Ma guenille, Obsidiane, 1995 Le renard est un mot qui ruse, Tarabuste, 1994 Des animaux plus ou moins familiers?, André Dimanche, 1993 La poésie, comment dire?, André Dimanche, 1993 Écritures courtes, éditions Le Dé bleu, 1992 On regarde un âne, Tarabuste, 1992 Comme en disant c'est rien, c'est rien, Tarabuste, 1991 Je ne prévois jamais ce que je fais quand je dessine, dessins de Jillali Echarradi, Les petits classiques du grand pirate, 1990 Le taureau, la rose, un poème, dessins de Denise Guilbert, Cadex, 1990 Un oiseau dessiné, sans titre. Et des mots, Tarabuste, 1988 Une fin d'après-midi à Marrakech, André Dimanche, 1988 - (prix Guillaume-Apollinaire 1988) La solitude au restaurant, Tarabuste, 1987 La petite herbe des mots, Le dé bleu, 1986 Bocaux, bonbonnes, carafes et bouteilles (comme), photographies de Bernard Abadie, Le Castor astral et Le Noroît, 1986 Écrire pour t'aimer, André Dimanche, 1984 Ancrits, Thierry Bouchard, 1983 Rougigogne, Obsidiane, 1983 Des pronoms mal transparents, Le dé bleu, 1982 Quelque chose de mal raconté, André Dimanche, 1981 L'amour mine de rien, Encre/Recherches, 1980 Figures qui bougent un peu, Gallimard, 1978 Un brabant double avec des voiles, Nane Stern, 1977 Paysage au fusil (cour) une fontaine, Gallimard, Cahier de poésie 2 (collectif), 1976 Comme un poème encore, Atelier de l'agneau, 1975 Cour élégie rouge, Seuil, 1972 La transparence du pronom elle, Chambelland, 1970 La femme et le violoncelle, J.C. Valin éditeur, 1966 |
James Sacré (1939 - ?) |
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Portrait de James Sacré | |||||||||