Jean Claude Renard |
Si c'est l'homme, Seigneur, encor pris sous la terre comme un arbre profond, que je lie à mon sang pour mûrir son mystère et nommer par son nom, si c'est lui dont je cherche à trouver le haut-lieu avant de vous chercher, quand il n'est plus sans vous que le limon du feu et qu'un chiffre scellé, que l'herbe de la mer douloureuse et solaire qui couvre tout d'oiseaux et laisse en refluant pourrir entre les pierres des poissons et des os, quand la chair arrachée au Corps qui ressuscite brûle avec les forêts sans connaître le goût des sources qui l'habitent et de son sang sacré, si c'est l'homme tendu comme un grand poulpe d'or vers les eaux véritables que je veux tenter seul, en incarnant la mort, de fixer dans sa fable, quand je sais qu'en cherchant à ne m'unir à vous que pour l'être à moi-même je ne lie rien au pain, mais divise et dissous ce qui en moi vous aime, et qu'au lieu de l'amour qui assume et qui change chaque chose en vos fruits je n'apporte au pressoir que l'amour sans vendange des vignes de la nuit, et quand je sais, tremblant sur la bouche vivante à laquelle je bois, que l'Esprit qui m'abreuve et le Corps qui m'enfante ont soif aussi de moi, et que les fleuves frais de la métamorphose Ine naissent que des noces qui font en votre sang, où l'été se compose, tout lever dans sa force, votre face, Seigneur, se retirera-t-elle du secret de ma chair et ne verrais-je plus à travers l'or qui gèle que neiger sur la mer ? Et quand je suis partout, jusque dans mon refus de me sentir ailleurs, descellé par un corps contre qui je suis nu et vain comme un nageur, par un corps inconnu que je peux renier mais ne peux pas détruire et qui me laisse amer du sel dont je suis fait chaque fois qu'il respire, quand ma mort elle-même est encore une oreille qui reste ouverte au chant que l'Esprit fait germer comme une herbe vermeille des silences du Sang, quand, croyant n'être en moi que de moi seul la proie, je continue d'entendre l'amour former d'un sens dont l'éclat me foudroie le nom qu'il me faut prendre, et quand je vois les os, les prairies et la mer du monde enseveli ne rendre à mon désir que les raisins amers dont je les ai nourris, et n'être plus en moi qu'un grand arbre de glace qui ne sent même plus qu'un Dieu traverse encor les racines tenaces qu'il plonge dans l'humus, irrigant de son lait mes veines et ma moelle et les réordonnant à la pulsation de l'huile originelle dont chaque fruit dépend, à la sève d'air blanc qui soulève l'écorce afin que chaque fibre vive du mouvement de la ligne de force qui fait mûrir tout l'arbre, O Père, et quand voici que l'homme est devant l'homme si difficile à soi entre le poids du nom dont la terre le nomme et le nom qu'il vous doit, si difficile au monde et difficile à Dieu que même dans l'amour il reste déchiré comme un corps ténébreux dont le sang est trop lourd, quand la chair se défait du fil de sa formule et n'a plus pour saveur qu'une équation morte en qui se coagulent les essences du cour, ne sachant plus que rien ne peut se transmuer sans se tendre sur soi pour se rompre et s'ouvrir au langage secret qui délivre le bois et qui fait peu à peu sourdre de la forêt des pays de fontaines dont la pulpe et les sucs sont déjà pleins du blé de la mesure humaine, de l'homme recréé qui voit soudain brûler à travers chaque chose la beauté du Dieu même en qui mûrit l'été de sa métamorphose, que serais-je jamais de celui que je suis dans le feu paternel si je ne forme en moi qu'avec ce qui finit la figure du ciel ? Et qu'aurais-je du corps que vous devez tirer comme une grappe interne de mes os lourds de soif, s'ils n'essaient de puiser que l'eau de leur citerne, quand greffé sur moi seul je ne peux pas trouver le lieu de mon passage ni du signe à son sens, et ne reste innervé que par ma fausse image, et quand même attentif et prêt à la promesse de ma vivante face, je la vois se remettre et reculer sans cesse dans un nouvel espace, ne laissant rien, Seigneur, de ce qui croît sans vous s'assurer sur la treille de fixer dans sa chair, même entre deux remous, l'acquis d'une merveille, le moment de beauté, le vin d'herbe et de miel de la fable d'enfance où mon corps croit s'ouvrir au corps essentiel dont il ressent l'absence, dont je sens que le feu m'accuse et me consume et m'invite à son or sans que je puisse seul faire sécher l'écume qui m'en sépare encor, et quand la mer soumet à ses pays déserts que la lune a brûlés ce qui fut proféré pour soumettre la mer et la fertiliser, ce sang spirituel jailli de votre bouche dans les planètes blanches pour devenir le chant qui anime les souches et les charge de branches, ces sèves de soleils, de sources et de fruits que voici maintenant obscurcies, retenues, divisées par la nuit qu'a nourrie l'autre sang, tandis qu'un pus glacé monte dans mes artères de la douleur des corps sur qui s'est étendu le malheur de la terre et l'odeur de la mort ? Et je suis comme un homme absent de son amour et dont même le cri ne peut plus traverser le silence des jours qu'il a scellés sur lui, je suis comme une chair si profondément prise dans sa propre sueur qu'elle a peur de chercher, même quand j'agonise, à respirer ailleurs, à sonder la Parole emplie d'arbres et d'îles qui continue en elle de rouvrir le désert des plus dures argiles aux pluies originelles, de tracer de son sang sur le sang de la mer qui couvre ma mémoire le corps d'un continent fait de sa propre chair et lié à sa gloire, en proférant sans cesse en moi et devant moi ce qu'elle fonde seule : le nom vivant de l'homme et la pâte de joie qui coule entre vos meules, Seigneur, - et je suis là comme un cep inutile dont les sarments sans eau ne se lient plus en vous pour former de vos huiles le grain rouge et nouveau, quand vous avez pourtant soufflé dans mes narines et pétri avec moi cette lave sacrée qui pénètre et qui mine mes os les plus étroits, ce feu qui m'est donné pour que j'en sois la proie, pour empêcher ma vie de s'immobiliser en moi-même et sur moi comme une chaux durcie, me livrer au levain d'un brisement si lourd qu'il me faille germer en passant par la mort où est passé l'amour pour naître à votre été, me vider tout entier du monde et de mon sang afin que la nuit pure puisse tout posséder, Père, en vous possédant sans ombre et sans mesure, et qu'ainsi envahi et brûlé jusqu'aux fibres et comme fait du pouls que soulèvent les eaux de l'Esprit qui délivre je prenne nom en vous ! Mais la mort me retient, et je ne puis rien être tant qu'en ce corps dissous le lieu qui fut en moi creusé pour vous connaître reste désert de vous, car tant qu'il ne reçoit des semences vivantes le pouvoir de germer l'amour dont je crois vivre et composer mes plantes est mort avant d'aimer, et tant que dans mes os le goût que j'ai de moi couvre le goût de Dieu je ne suis plus qu'un homme épaissi par le froid des fleuves vénéneux, sans force pour saigner, de sa propre tumeur, avec Celui qui saigne et mourir par amour avec Celui qui meurt pour que vive la vigne, et je demeure ainsi fait d'un vide impuissant à laisser l'habiter la Parole du Père et qui ne peut pourtant cesser de l'écouter. Mais même mon néant offense votre face en rendant inféconde cette race qu'en moi j'arrache à sa vraie race dans le péché du monde, et je sens tout à coup peser sur mon malheur le mystère infini de cette solitude et de cette douleur dont vous souffrez aussi quand la terre s'assèche et que l'âme se rompt comme un pain qui pourrit et qu'une amère absence y mue le sens profond pour lequel Dieu les fit, et séparé du corps que l'eau a défriché et qui prend sa vigueur je ne puis plus sonder le paradis caché dans le désert du cour, car l'homme extérieur et délié du noud des plus saints de vos signes ne sait plus maintenant voir du regard de Dieu mûrir les grandes vignes, mais consumé déjà par le pouvoir hanté de détruire le monde scelle déjà sa mort et son éternité dans la mort qu'il féconde. Père, vous pouvez tout, et je ne puis plus rien quand il ne reste en moi, si l'eau ne les fie plus, qu'un espoir sans levain et qu'une foi sans foi, et s'il ne m'est donné, au-dehors de la peur, d'aimer de son amour cet amour qui connût mon sang et ma sueur pour m'ouvrir à ses jours, je retourne au limon, et je ne suis plus rien qu'une souche mourante, mais vous qui êtes vie et de qui la vie vient refaites-la vivante, pour que repris par vous qui jusque dans la mort pouvez encor tout prendre et des plus sourdes chairs réhabiter encor le silence et la cendre, je reçoive mon nom, - car chaque être est nommé par la même Parole, mais chacun dans l'odeur de sa propre unité et en son propre pôle, et pourtant tous ensemble, avec tout l'Univers, appelés et liés pour que tout s'accomplisse et soit ensemble offert en un seul corps parfait, et que chacun déjà reçoive avec ses fruits l'inépuisable force de passer dans le Christ de la chair à l'Esprit et du désir aux noces. Mais que suis-je et que puis-je et qu'ai-je de vivant qui n'ait un goût de mort quand même votre amour m'échappe en se donnant et se tait dans mon corps, quand vous êtes en moi, dans votre éternité si proche et si lointaine, ce qui m'est le plus mien et le plus étranger avec la même haleine, ce qui, dépassant tout, couvrant tout de son être, demeure si sacré que même ce qu'il aime a peur de le connaître en osant le nommer, en osant approcher de l'Esprit qui consume les puissances du ciel un corps qui n'est le sang, la poussière et l'écume que d'un monde mortel, d'un monde sur qui Dieu étend comme l'angoisse un amour effrayant dont l'homme est assoiffé, mais dont l'éclat le glace jusqu'au cour du néant, et en osant chercher, même pour en mourir quand l'âme s'en imprime, ce qui, même sondé du plus profond désir, reste comme l'abîme, ce qui est, et n'est pas, et se fait à la fois ténèbres et soleil, et veille quand je dors, et dort quand je me crois délivré du sommeil, et brûle du si haut et si puissant mystère d'une telle Présence qu'elle ne peut sonder les choses de la terre que pareille à l'absence, et quand pourtant ce feu terrible et solitaire est seul dans le silence à pouvoir nuit et jour m'être plus nécessaire que ma propre substance, plus doux et plus vivant et plus intérieur jusque dans le désert que la fontaine même où je bois la fraîcheur des vents blancs de la mer ? Et que puis-je saisir de ces eaux éternelles qui traversent le temps quand je n'ai pour tenter d'en retenir la moelle qu'un cour inconsistant, quand ce qui s'en dépose un instant dans mes veines semble aussitôt couvert, malgré le sang du Christ, par les mains souterraines qui sortent de l'hiver, quand vous-même, Seigneur, au centre du silence, ne me laissez entendre battre le pouls de Dieu que pris dans ma souffrance et changé en ma cendre, quand croyant vous trouver je ne vous trouve pas et qu'en moi rien ne sent que vous m'aimez encore et que vous êtes là quand je vous crois absent, et quand je reste en moi, devant votre clarté obscure et foudroyante, comme un homme qui doute et ne peut pas douter de ce qui l'ensanglante, et qui ne connaît pas, même nourri de vous, le goût que vous avez sinon par l'amertume et le poids du dégoût que laisse le péché, et quand même le don, la douceur et la force de l'amour glorieux qui fonde et accomplit les fabuleuses noces de la neige et du feu, n'effacent pas l'angoisse et la peur que ce corps fait de terre et de temps a de l'éternité, - tant il est comme mort devant le Dieu Vivant ? Et qu'ai-je à espérer d'un amour solitaire, Père, quand je n'ai rien si chaque être ne mêle à mon sang son mystère et son amour au mien, et s'il faut que tout croisse et fructifie ensemble dans votre Corps vivant et que tout dans le temps s'y lie et s'y rassemble comme au-delà du temps, et que pourrais-je ici attendre de moi seul si même mon attente était pure, et mon cour et ma bouche et cet oil que la nuit désincarné, quand dans tout l'univers, ùrés des hautes eaux d'une unique genèse par un unique Esprit qui fit lever leurs os même dans d'autres glaises, tous les corps peu à peu fondés et travaillés par la même Parole pour les mêmes raisins, même en d'autres étés et sous d'autres symboles, et composés du Nom proféré sur l'abîme par le Verbe de Dieu pour que tout sang charnel soit lié aux racines d'un sang mystérieux, du sang spirituel qui couvrait tout en un dans l'arbre intérieur pour couvrir au-dehors, d'un unique parfum, le temps de chaque fleur, le chant des corps issus, sous le souffle divin et les lois de leurs jours, du long mûrissement des limons anciens pour mûrir à leur tour, et recevoir de vous la sève d'or vivant que vous leur destiniez afin que chaque cep s'accomplisse vraiment selon l'éternité, changèrent dans la nuit de force et d'espérance avec l'amour brûlé en quittant les pays de votre transparence pour un autre secret, et quand partout ces corps liés par l'eau profonde comme en un Homme unique qui portait devant vous la mesure des mondes soumis à sa musique, après avoir laissé les grands anges perdus qui engendrèrent l'Ombre en s'éloignant de Dieu, les charger de refus, d'absence et de décombres, livrèrent à la Mort, en d'antiques saisons pareilles au silence, les fruits nés de la vie qui leur donnait le nom de votre ressemblance, et firent par leur mort tout mourir avec eux dans le monde obscurci et s'écarter du sens natal et fabuleux qui eût tout accompli, pour qu'il ne reste plus du peuple originel que la chair foudroyée d'un Homme sans enfance et recouvert de gel par la mer éclatée, soumis partout au poids de la première mort par les mêmes ténèbres et par elles livré, même dans d'autres corps, au même sang funèbre, descellé, dispersé, chassé du même amour, même en d'autres espaces, et ne pouvant renaître aux sources de vos jours que par la même grâce, que par l'unique Esprit d'un seul et même Père, même sous d'autres signes, donné en un seul Fils pour le même mystère et pour la même vigne, n'être en tous lieux rouvert et de nouveau promis au même unique été que par le même Christ, même s'il n'est qu'ici mort et ressuscité, et si le Sang vivant qu'il a versé sur terre peut seul rensemencer et rassembler pour vous les autres champs solaires qui attendent leur blé, et même si pour eux, en des jours inconnus, le feu même du Dieu qui n'a qu'un seul amour pour le même salut est venu parmi eux, puisqu'il n'y a qu'un Christ et que le Christ est seul partout dans l'Univers à pouvoir libérer du même obscur linceul chaque àme et chaque chair, et à être vraiment mort et ressuscité, même d'un seul tombeau, comme au centre absolu du Cosmos tout entier qu'il couvre de ses eaux, pour que tous les soleils soient ensemble par lui saisis dans le même or et, délivrés du sang de millions de nuits, transformés en son Corps ? Et quel homme étranger au vrai signe de l'Homme qui n'est fait que du vôtre, resterais-je au-delà de ce qui le consomme si je m'en cherche un autre, si j'ai peur de porter ce qui pèse trop lourd et m'ôte trop de moi et ne veux vous aimer, Seigneur, que d'un amour plein encor de mon poids, pour me taire à moi-même en un mauvais silence qu'on ne peut vous connaître que dans la liberté de cette obéissance qui sait tout vous soumettre, si je ne prends de vous que ce qui ne tue pas mais ne rend pas vivant, en conservant mon goût de terre et de muscats sans le sacre du sang, si je ne vais à vous que pour ne plus trembler devant la nuit cosmique et donner aux soleils inconnus et muets leur ordre et leur musique, pour retrouver l'odeur des monts originels et des hautes forêts où de grands peuples blancs mangeaient encor le miel des mystères sacrés, reprendre le pouvoir d'avant les lunes mortes, les marées et les sables, d'entrer dans ces pays d'oiseaux et d'herbes fortes qui traversent les fables, d'être ouvert en esprit aux secrets des espaces et des mondes profonds dont le cour sent l'appel ou garde encor les traces dans ses plus purs limons. et si pour me nommer du nom même du corps de Celui qui me nomme je ne sais que passer par les jours de la mort et que risquer sur l'homme, que demeurer hé à la cendre du monde quand je sais à chaque heure que quelque chose en moi me transcende et me sonde et défend que je meure, quand jusque dans ma vie la moins surnaturelle et la plus solitaire je sens encor couler la mer qui la descelle et l'emplit de mystère, et qu'un Dieu dont l'amour me brûle jusqu'au sang donne à mon cour qui tremble de comprendre que rien ne vous aime vraiment sans que tout aime ensemble ? O Père, arrachez-moi de ma propre moisson et de mon corps étroit en m'arrachant de moi comme un blé du limon pour moissonner en moi, me garder de laisser le suc intérieur tarir et se changer en la résine avide et froide du malheur dont mes reins sont chargés, et de laisser les eaux des soleils souterrains me retirer de vous en retirant de moi le sang hé au pain qui me donne mon goût, même si j'ai parfois dans la nuit des varechs aimé d'un amour mort la vigne dont mon cour n'était plus qu'un bois sec pourtant plein d'elle encor, de peur que si mes os sont recouverts de sable quand surviendra le temps de passer de ce monde au monde véritable sans avoir pris leur sens, et si je n'ai que moi à présenter au Père comme un cep desséché quand tout sera rempli du terrible mystère de son éternité, il ne me reste rien, dans les prairies nouvelles, de la métamorphose qui mêlait sur la mer votre odeur à ma moelle et la grappe à la rose, ni de l'amour en qui je connaissais vos plantes comme l'huile et le lait quand le signe du sel rendait ma chair vivante et en vous la scellait, et de peur qu'épaissi par trop de sédiments mortels et ténébreux mon sang ne puisse plus être lavé du sang par la neige de Dieu, ni être fait du feu de l'enfance profonde qui liera l'arbre et l'or quand le vent de l'été soufflera sur le monde et transmuera les corps, - et faites, Père pur, Père de vérité, de justice et de force, que je ne veuille plus que ce que vous voulez pour m'unir à vos noces, n'être plus qu'une proie offerte à votre gloire et qui n'attend plus rien que d'être consumée au jour consécratoire par le Seigneur qui vient, et non plus cette bouche abstraite et infertile qui croyait vous aimer en n'ayant pour amour que des mots immobiles vides de charité, mais un cour dont le blé et dont les vignes lèvent de vos seuls sacrements en laissant s'amasser et mûrir dans sa sève le silence vivant, le silence dont Dieu incante mon silence pour m'ouvrir à l'Esprit lorsque je ne suis plus que fait de mon absence, et me changer en lui, me former du seul Corps creusé comme un sillon où tout croît et s'unit et me donner déjà mon véritable nom en me formant du Christ, pour que je puisse en lui, quand me prendra le feu, devenir dans ses fruits la respiration et les raisins du Dieu dont l'été s'accomplit ! |
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Jean Claude Renard (1922 - 2002) |
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Portrait de Jean Claude Renard | |||||||||
BibliographieJean-Claude Renard (1922 - 2002) est un poète et écrivain prolifique français né à Toulon. Son ouvre, empreinte de mystères et de spiritualité, lui valut le Grand Prix de poésie de l'Académie française en 1988 et le Prix Goncourt de la poésie en 1991. Il fut l'un des collaborateurs des Éditions du Seuil et des Éditions Casterman. Il est également l'auteur de plusieurs essais. Il entra dans le mond Biographie |
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