Jean Daive |
regard comme enfoncement d'astres dans le temps par l'eau regard sur la mort après le monde signe devant ce qui continue de durcir l'être de mort dans la pensée la croissance des os qui s'éloigne de ce sol lumineux sur lui referme ses ombres solaire noire plantée de cerveaux une langue gonfle rejeta par delà le vide ses gorges envoûtées qui avec membranes et regards commençaient l'orifice des mots pas de nombre pas d'espace rien que la foudre dans des ciels d'arrêt (pendant l'écriture se détruisent les autres ciels) les glaces les années jaunies seules les réponses ne pourrissent pas qui pourrissent le mystère de toute fin de tout jugement l'oreille se retire dans l'écho du nom cède encore à l'eau le front bleuit puis la tempe le flot la larme accomplit la qui s'éloigne de ce sol dit en retour à qui nomme et demande «fut bâti dans l'invisible par les signes » |
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Jean Daive (1941 - ?) |
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Portrait de Jean Daive | |||||||||