wikipoemes
paul-verlaine

Paul Verlaine

alain-bosquet

Alain Bosquet

jules-laforgue

Jules Laforgue

jacques-prevert

Jacques Prévert

pierre-reverdy

Pierre Reverdy

max-jacob

Max Jacob

clement-marot

Clément Marot

aime-cesaire

Aimé Césaire

henri-michaux

Henri Michaux

victor-hugo

Victor Hugo

robert-desnos

Robert Desnos

blaise-cendrars

Blaise Cendrars

rene-char

René Char

charles-baudelaire

Charles Baudelaire

georges-mogin

Georges Mogin

andree-chedid

Andrée Chedid

guillaume-apollinaire

Guillaume Apollinaire

Louis Aragon

arthur-rimbaud

Arthur Rimbaud

francis-jammes

Francis Jammes


Devenir membre
 
 
auteurs essais
 

Jean de Boyssieres



Biographie, ouvres de Jean de Boyssieres


Poésie / Poémes d'Jean de Boyssieres





Naissance: février 1555 à Montferrand
Décès: 1584

Jean de Boyssières est un poète français de la Renaissance.

Ecuyer, sieur de la Boissiere, Jean de Boyssieres était de Montfer-rand en Auvergne, et sans doute de famille noble, puisqu'il prend la qualité d'écuyer. Du reste, tout ce qu'il nous apprend de lui dans ses premières ouvres, c'est qu'il était né au mois de février 1555, et qu'après avoir commencé l'étude des lois et de leur pratique, il l'abandonna et s'en repentit par la suite, mais trop tard. «Je regrette, dit-il dans des stances sur ce sujet, je regrette la vie Clérique que j'avais embrassée, et d'avoir quitté trop légèrement et Papiers, et Causes et Procès Pour mes amours. »

Il est probable qu'il termina ses études en Italie.
Il a pleuré son père, sa mère et sa sour dans une épitaphe... (1577).

« Soubz cette tombe icy, la Parque a enfermé / Pasles, roides, glacés, premièrement ma mère / Michelle de Loys, secondement mon père, / qui m'ont produit au monde et m'avoient tant aimé ! / Ma mère d'un regret trépassa la première, / mon père la suivit, puis elle a entrainé / et mis en mesme lieu ma sour toute dernière. » Marié très jeune, il perdit bientôt sa femme, Marie, et son enfant. On ignore tout de sa vie ensuite et même la date de sa mort.

Ouvres

Les secondes oeuvres poétiques de J. de Boyssières, Paris, J. Poupy, 1568
Les Regrets et lamentations de tres-haute princesse Ysabel d'Austriche, sur le trespas de Madame Marie, fille de France, par J. de Boyssières, Paris, C. de Montreuil, 1578
Les Secondes oeuvres poétiques, Paris, 1578
L'estrille et drogue au quereleux pédant ou régent du collège de Clermont en Auvergne, jadis farceur de Reins en Champaigne. Avec les epigrames de tous les poètes françois de ce temps contre luy, À Lyon, Loys Cloquemin, 1579
Les Troisièmes oeuvres de Jean de Boyssières, Lyon, L. Cloquemin, 1579
Les premières oeuvres amoureuses: à Monsieur, duc d'Anjou, fils de France de Jean de Boyssières, Montferrandin, Paris, C. de Montreuil, 1578
Les Troisiesmes oeuvres [4e partie], Paris, 1579
L'Arioste francoes de Jean de Boessières, avec les argumans et allégories sur châcun chant (Suivi de : Epitre et advertissemant aux Francoés, par J. Bouchet), premier volume, (chants I-XII.), Lyon, T. Ancelin, 1580
La croisade de Jean de Boissières, escuyer sieur de la Boissiere en Auvergne. A Monsieur Berterand, conseiller & advocat general du roy, en sa chambre des commptes à Paris, Paris, Pierre Sevestre, 1584

Jean de Boyssières Écuyer Sieur de La Boissière, en Auvergne, prit aussi le Duc d'Anjou pour son Mécène [1]. Ce fut sous les auspices de ce Prince qu'il fit paraître en 1578 ses premières ouvres amoureuses. Il était de Montferrand en Auvergne, et sans doute, de famille noble, puisqu'il prend la qualité d'Écuyer. Du reste tout ce qu'il nous apprend de lui dans ses premières ouvres, c'est qu'il était né au mois de Février 1555, et qu'après avoir commencé l'étude des Lois et de la Pratique, il l'aban­donna, et s'en repentit dans la suite, mais trop tard. Je regrette, dit-il dans des Stances sur ce sujet, je regrette la vie Clérique que j'avais embrassée, et d'avoir quitté trop légè­rement

Et Papier, et Causes et Procès
Pour mes amours.

C'était en effet avoir perdu ses plus belles années ; et ce n'est pas sans raison que Guillaume de Boyssières, son frère, lui en fait quelques reproches dans un Sonnet, où en le blâmant de sacrifier l'étude et sa fortune à sa passion, il ne le laisse pas de le louer sur ses poésies. Ce n'est pas le seul éloge qu'on ait prodigué à notre jeune Auteur. Son recueil en contient beaucoup d'autres, encore plus outrés que celui de Guillaume de Boyssières.

 

Jean de Boyssieres
(1555 - 1584)
Portrait de Jean de Boyssieres