Jean de Boyssieres |
Les fontaines s'en vont, courantes par ruisseau (Venans de tous costez) rendre dans les rivières : Les rivières après se rendent (marinières) Dans la mer qui reçoit, de toutes parts les eaux : Je croy que tout ainsi, les tourmens à monceaux S'assemblent, & joignans les angoisses meurtrières, Viennent tous, s'amasser, dans le triste BOYSSIERES, Y faisant une mer, de tous genres de maux. Tout ainsi que la terre aux eaux, je sers de rive, A ma mer de douleur : POTIERE sonde un peu, Comment il est possible (helas) qu'ainsi je vive : Mais je le te diray : C'est que l'ardeur du feu, Des rays de mon soleil, qui (traversant la nue) Quant enflée est ma mer, (basse) la diminue. |
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Jean de Boyssieres (1555 - 1584) |
Portrait de Jean de Boyssieres |