Jean du Clicquet de Flammermont |
Ha que de miel dedans mon ame verse Une Sirène enchantant le Jordain ! Sa douce vois mon brutal et mondain A trais de flame en source orine perse. Si le Grégeois sillonnant l'onde perse L'eut ramassé, il n'eut, par un dédain, Muré l'oreille, ains en amoureus dain Volé après, par l'egueuse traverse. S on me donnoit (vont, mon Loys, ses vers) Tous les trésors que riche, que divers, L'air, et le ciel, la terre, et son abyme Tiennent enclos, pour le pris de l'amour, Non plus mon cour n'en viendroit faire estime Que d'un fumier roulé par le faux bour. |
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Jean du Clicquet de Flammermont (? - ?) |
Portrait de Jean du Clicquet de Flammermont |