Jean Mambrino |
Une route attire les yeux au point de mire. Toute route ! Mais celle-là qui part du cour et se perd dans les brumes proches, à venir, aspirée par le grondement muet du gouffre, le souffle au cour, l'énorme souffle sans odeur, je la connais avec ses arbres à contre-jour, et les cris des oiseaux venus d'un autre monde. Quels cris? On n'entend crisser que les corps qui souffrent (baignés d'un soleil noir qui monte à contre-jour). Un seul poste désert, quand la route est coupée. I.a voix du fond répond : le creux en toi te sonde. Maintenant, dans ton cour, où le temps s'esi vidé. |
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Jean Mambrino (1923 - ?) |
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Portrait de Jean Mambrino | |||||||||
Bibliographie |
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