Jean Pérol |
Un soir c'est le regard de biais des femmes qui se lassent c'est la lueur véloce du couteau qui s'abat et le hasard qui sait quand une âme se tasse le malheur et sa crosse dans les coups du combat bonsoir voici le soir le temps des lampes allumées la vie carte à carte jouée truquée gagnée perdue quel bruit de talons dans la tête voyageurs sans retour beaux passants qui s'estompent bonsoir messieurs moi bonsoir la loi comme un calicot sur la foule tendue rouge noir bougent l'espoir la colère des rumeurs scande une époque un temps son espoir dans les murs fraternels fraternels camarades du juste puis déjà la rue vide comme table où s'écrit bonsoir messieurs moi toute vie est clouée et levée sur sa croix si vite si vite la suite à l'horizon indéchiffrable écrite. |
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Jean Pérol (1932 - ?) |
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Portrait de Jean Pérol | |||||||||