Jean Pérol |
Ceux qui prêtent l'oreille à la rumeur du soir contemplent le chuchot des bourgeons aveuglés et l'immobile orgueil du soleil venu choir loin des voix et des murs loin des vois et puis meurs loin des croix et des yeux sur la mer lisse et noire et se disent n'est-ce pas tout l'amour par la mort étranglé n'est-ce pas la colère par la ville matée n'est-ce pas tout l'oubli que la nuit vient sangler n'est-ce pas chaque main qui se perd et dérive j'entends le non-savoir j'entends le peu d'espoir ronger précis les hommes fatigués et sous leurs yeux fermés les rêves indomptables qui dans leur chair s'inscrivent. |
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Jean Pérol (1932 - ?) |
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Portrait de Jean Pérol | |||||||||