Jean-Baptiste Chassignet |
Conte les ans, les mois, les heures et les jours Et les points de ta vie, et me dis, malhabile, Où ils s'en sont allés : comme l'ombre fragile Ils se sont écoulés sans espoir de retour. Nous mourons et nos jours roulent d'un vite cours L'un l'autre se poussant comme l'onde labile Qui ne retourne point, mais sa course mobile D'une même roideur précipite toujours. Toujours le temps s'enfuit et n'est point réparable Quand il est dépensé en ouvre dommageable, L'usant et consumant en travail superflu. Nos jours ne sont sinon qu'une petite espace Qui vole comme vent, un messager qui passe Pour sa commission et ne retourne plus. |
Contact - Membres - Conditions d'utilisation
© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.
Jean-Baptiste Chassignet (1570 - 1635) |
|||||||||
|
|||||||||
Portrait de Jean-Baptiste Chassignet | |||||||||
La vie de jean-baptiste chassignet |
|||||||||