Jean-Nicolas-Marcellin Guérineau de Saint-Péravy |
Naissance: 1735, Janville Décès: 1789, Liège Jean-Nicolas-Marcellin Guérineau, chevalier de Saint-Péravy est un journaliste, poète et économiste français. Guérineau, né dans une famille de la noblesse de robe3, suivit ses études en province avant de rejoindre à Paris. Il y fit carrière dans les lettres et publia des vers dans divers journaux. En 1763, il rejoignit le mouvement physiocratique. Membre de la société royale d'agriculture d'Orléans, où il résidait, il y rencontre Mirabeau et plusieurs physiocrates. Jean-Nicolas Guérineau s'investit essentiellement dans la rédaction d'articles économiques dans des journaux tel que la Gazette du commerce (fondée en 1763) ou le Journal de l'agriculture et du commerce de Pierre Samuel du Pont de Nemours entre 1764 et 1774. Il rédigea avec Mirabeau et Dupont de Nemours le Journal de l'Agriculture et fut obligé à la suite d'un duel de passer en Belgique en 1779. Outre un grand nombre de poésies légères, pour la plupart assez médiocres, il a laissé l'Optique ou les Chinois à Memphis (Londres, 1763, 2 vol. in-12); Principes du commerce opposé au trafic (1787, in-12); Plan de l'organisation sociale (1790, 2 vol. in-8) et quelques traités d'agronomie et d'horticulture. Il publia des poèmes dans l'Almanach des muses, rédigea un conte voltairicn, de nombreux essais économiques et collabora au Journal de l'agriculture et du commerce. On lui attribue l'étrange Epitre sur la consomption parue sans nom d'auteur en 1761. Bibl. Robert Mau/i, « Les maladies de l'âme au XVIIIe siècle », Revue des sciences humaines, octobre-décembre 1969. - Carmelina lmbroscio, - h'tpître sur la consomption de Guérineau de Saini-Péravy ou la suspension douloureuse de l'existence», La Quête du bonheur et l'expression de la douleur dans la littérature et la pensée françaises. Mélanges offerts à Corroda Rosso, Genève, Droz. 1995. LUCRÈCE ET tarquin - 1. Souvenir des romans libertins: -Le prince embrassait ses genoux ; cette posture, imaginée par le respect, n'est pas toujours fidèle à l'intention du fondateur» (lit Morlière, Angola, 1746). «Je me rejetai à ses genoux, posture favorable à l'amour, inventée pour prouver le respect et qui sert à en manquer le plus souvent» (Guillard de Servigné, Les Sonnettes, 1749). Publications Corinne et Athis, poème pastoral et allégorique, 1753 ; Epître sur la consomption, Londres, 1761 (Gallica) ; L'Optique, ou le Chinois à Memphis, essais traduits de l'égyptien4, M.M. Rey, Londres, 1763 ; Traité de la culture de différentes fleurs, Paris, Saugrain, 1765 ; Stances sur une infidélité, Londres, 1766 (Gallica) ; Mémoires sur les effets de l'impôt indirect, sur les revenus des propriétaires de biens fonds, qui a remporté le prix proposé par la société royale d'agriculture de Limoges en 1767, Londres, 1768 ; Zaluca à Joseph, suivie de La Nouvelle Bethsabé, Genève et Paris, chez Delalain, Saugrain et Lacombe, 1769 ; La Nouvelle Bethsabé, ode, s.l., 1771 ; Ode sur l'érection de la statue de Son Altesse Royale le duc Charles de Lorraine, Bruxelles, de Boubers, 1777 ; Discours prononcé par M. de S.-P. le jour de l'inauguration de la Société d'émulation établie à Liège. Suivi des couplets du même auteur, Liège, 1779 ; Ode sur la vie, Liège, Nossent, 1779 ; Epître au Roi de Suède, Liège, 1780 ; Le mémorable combat entre les courtois et preux chevaliers Richal l'adventureux et comte d'Autice. Romance du IXe siècle, Liège, 1800 ; De l'ordre des administrations provinciales, s.l., 1782 (Gallica) ; Principes du commerce opposé au trafic, 1787, 2 vol. ; Plan de l'organisation sociale, 1789, 2 vol. ; Essai sur les principes à adopter par les Etats-Généraux, s.l., 1789 (Gallica) ; Nombreux poèmes dispersés (recueillis en partie dans le Choix de 1810) |
Jean-Nicolas-Marcellin Guérineau de Saint-Péravy (1735 - 1789) |
Portrait de Jean-Nicolas-Marcellin Guérineau de Saint-Péravy |