Jean-Pierre Duprey |
Les larmes sur l'ardoise, Les armes dans la chambre. Quelque chose pensait... Il fallait que les fantômes mangent ! La neige a répandu des fleurs Que le ciel mouille en chaque oiseau Chaque oiseau Planant un nuage fait pour la lenteur De tout mourir en dormant le vent le plus chaud. Il fallait que les fantômes s'engrangent... Pour épuiser les creux de l'âme blanche Déshabillée de sa mémoire des chambres. |
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Jean-Pierre Duprey (1930 - 1959) |
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Portrait de Jean-Pierre Duprey | |||||||||