Jules Verne |
Dans ce pauvre village où la vie est amère, Le triste champ de mort, à l'aspect maladif, Vient étaler les pleurs du cyprès et de l'if A l'âme du passant qui pâlit et se serre ! Là, point de ces tombeaux, au chapiteau plaintif, Où des riches s'endort la gloire mensongère, Mais de fragiles croix, indice si naïf De l'endroit où du pauvre a fini la misère ! A la ville où toujours pétille le plaisir, Où l'abondance obvie au plus simple désir, La mort n'est pas ' la fin d'un esclavage ! Mais au triste village, où gît l'accablement, Oh ! la mort ne saurait venir trop promptement !... Et pourtant à la ville, on meurt comme au village ! |
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Jules Verne (1828 - 1905) |
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Portrait de Jules Verne | |||||||||
Biographie / OuvresJules Verne naquit à Nantes le 8 février 1828. Son père, Pierre Verne, fils d'un magistrat de Provins, s'était rendu acquéreur en 1825 d'une étude d'avoué et avait épousé en 1827 Sophie Allotte de la Füye, d'une famille nantaise aisée qui comptait des navigateurs et des armateurs. Jules Verne eut un frère : Paul (1829 - 1897) et trois soeurs : Anna, Mathilde et Marie. À six ans, il prend ses premi ChronologieLA VIE ET L'OEUVRE DE JULES VERNE |
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