Jules Verne |
Cet intrigant de Dubilloy ! Ce n'est qu'(un) radical pour rire ! Ton intérêt, c'est là ta loi ! Cet intrigant de Dilloy ! Il finira, de vous à moi, En préfet d'un troisième Empire ! Cet intrigant de Dubilloy ! Ce n'est qu'un radical pour rire ! Hurrah pour Frédéric Petit, Le Grand Electeur de la Somme ! Véritable chef de parti, Hurrah pour Frédéric Petit ! C'est bien sur le roc qu'il bâtit, Il est ce qu'on appelle un homme ! Hurrah pour Frédéric Petit, Le Grand Electeur de la Somme ! Mon ami monsieur Bequery Est certes le meilleur des hommes ! Et si parfois il est aigri, Mon ami monsieur Bequery, C'est qu'il pense à Jules Ferry Ainsi qu'au temps triste où nous sommes ! Mon ami monsieur Bequery Est certes le meilleur des hommes !Est, dit-on, un pêcheur insigne ! D'ailleurs, toujours jeune et fringant, Mon vieux camarade Edouard Gand ! Entre nous, jamais l'intrigant N'a pris un poisson à la ligne... Mon vieux camarade Edouard Gand Est, dit-on, un pêcheur insigne ! Au docteurLenoêl* Il est de si joyeuse humeur, Qu'on n'y peut trouver à redire ! Puis, si zélé, si bon docteur ! Il est de si joyeuse humeur, Que s'il vous soigne et si l'on meurt, Ce ne peut être que de rire !... Il est de si joyeuse humeur Qu'on n'y peut trouver à redire ! L'habile docteur Peulevé ! De son nom ne soyez pas dupe ! Puisqu'il est si vite arrivé, L'habile docteur Peulevé Croyez qu'il s'est beaucoup levé Pour atteindre au rang qu'il occupe ! L'habile docteur Peulevé ! De son nom ne soyez pas dupe ! Quelle besogne a le docteur Froment ! Faire enfermer les fous de tous les âges Qu'on lui signale en ce département ! Quelle besogne a le docteur Froment ? Il aurait fait plus vite assurément Au lieu des fous, s'il enfermait les sages !... Quelle besogne a le docteur Froment ! Faire enfermer les fous de tous les âges ! Ce jeune et brave aide-major A la peine jamais ne boude ! Il a déjà deux galons d'or, Ce jeune et brave aide-major ! Il en aura bien plus encor, Ils lui monteront jusqu'au coude ! Ce jeune et brave aide-major A la peine jamais ne boude ! C'est Gédéon, l'homme qui rit,, Qui rit de tout ce qui fait rire, Quand il dessine ou qu'il écrit, C'est Gédéon, l'homme qui rit ! Il montrerait bien plus d'esprit, S'il se prenait pour point de mire ! C'est Gédéon, l'homme qui rit, Qui rit de tout ce qui fait rire ! Vous le voulez, Monsieur Laurent, Que je vous donne un autographe ! Ce n'est pas un cadeau bien grand !... Vous le voulez, Monsieur Laurent ! Alors j'y mets, - car je me rends, - Ma signature et mon paraphe ! Vous le voulez, Monsieur Laurent, Acceptez donc un autographe ! Notre interminable Roger Parle de tout sans rien connaître ! ais qui pourrait l'en corriger, Notre interminable Roger ! Apte d'ailleurs à tout juger Autant que l'enfant qui va naître... Notre interminable Roger Parle de tout sans rien connaître ! Monsieur Julien au teint si frais Est un homme des plus aimables ! Charmant, de loin comme de près, Monsieur Julien au teint si frais ! Si j'étais femme, je ferais Pour lui des choses... très blâmables ! Monsieur Julien au teint si frais Est un homme des plus aimables ! Voyez Madame Devailly Quand elle joue à la roulette On viendrait tout exprès d'Ailly " Pour voir Madame Devailly... ! Un certain soir, elle a failli, Gagnant deux sols, perdre la tête !... Voyez Madame Devailly Quand elle joue à la roulette ! Mon cher ami de Jancigny, Le temps est beau, la route est belle ! Voulez-vous venir à Cagny, Mon cher ami de Jancigny. Si vous préférez Picquigny, Je ne vous serai point rebelle, Mon cher ami de Jancigny, Le temps est beau, la route est belle !Tenez-le bien par le milieu Le fléau de votre balance, O juge de paix Decaïeu, Tenez-le bien par le milieu ! Et soyez raide comme un pieu Pour vaincre votre somnolence ! - Tenez-le bien par le milieu, Le fléau de votre balance ! A Alex. Dumas Si par erreur j'ai mis Bignon, C'est Brébant que j'ai voulu dire ! Ami, ne m'en veuillez pas, non, Si par erreur j'ai mis Bignon ! Et pardonnez, puisque ce nom Vous a forcé de me récrire... Si par erreur j'ai mis Bignon, C'est Brébant que j'ai voulu dire ! A Michel Vion le Chevelu, Au professeur, au phonographel, Au Conseiller toujours élu , A Michel Vion le Chevelu, Je porte un toast absolu : Au massacreur de l'orthographe ! A Michel Vion le Chevelu, Au professeur, au phonographe ! Le premier président Dauphin Se serait fait Orléaniste Comme il s'est fait républicain, Le premier président Dauphin, S'il n'eût trouvé beaucoup plus fin De rester simple Dauphiniste... Le premier président Dauphin Est tout simplement Dauphiniste ! On l'a donc nommé président, Qu'il se taise, le pauvre homme ! Ah ! quel avocat abondant ! On l'a donc nommé président ! Et lorsqu'il plaidait, cependant, On s'endormait d'un si bon somme ! On l'a donc nommé président, Qu'il se taise, le pauvre homme ! |
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Jules Verne (1828 - 1905) |
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Portrait de Jules Verne | |||||||||
Biographie / OuvresJules Verne naquit à Nantes le 8 février 1828. Son père, Pierre Verne, fils d'un magistrat de Provins, s'était rendu acquéreur en 1825 d'une étude d'avoué et avait épousé en 1827 Sophie Allotte de la Füye, d'une famille nantaise aisée qui comptait des navigateurs et des armateurs. Jules Verne eut un frère : Paul (1829 - 1897) et trois soeurs : Anna, Mathilde et Marie. À six ans, il prend ses premi ChronologieLA VIE ET L'OEUVRE DE JULES VERNE |
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