Laurent Drelincourt |
Frères, de qui toujours la parfaite harmonie Règne, sans s'altérer, dans vos vieux différends ; Grands corps, de siècle en siècle, affermis en vos rangs, Dont tous les autres corps sentent la tyrannie; Éléments séparés, dont la force est urne, Fixes, mouvants, légers, pesants, actifs, souffrants, Chauds, froids, humides, secs, obscurs et transparents, Qui marquez du grand Dieu la sagesse infime; Pères et destructeurs de tant d'êtres divers Qui, naissant et mourant, dans ce vaste univers, Éprouvent de vos lois la fatale puissance; Heureux qui ne craint plus l'atteinte de vos coups, Et qui, sur tous les cieux, loin de votre inconstance, Peut vivre, respirer, et se mouvoir sans vous ! |
Contact - Membres - Conditions d'utilisation
© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.
Laurent Drelincourt (1625 - 1680) |
|||||||||
|
|||||||||
Portrait de Laurent Drelincourt | |||||||||