wikipoemes
paul-verlaine

Paul Verlaine

alain-bosquet

Alain Bosquet

jules-laforgue

Jules Laforgue

jacques-prevert

Jacques Prévert

pierre-reverdy

Pierre Reverdy

max-jacob

Max Jacob

clement-marot

Clément Marot

aime-cesaire

Aimé Césaire

henri-michaux

Henri Michaux

victor-hugo

Victor Hugo

robert-desnos

Robert Desnos

blaise-cendrars

Blaise Cendrars

rene-char

René Char

charles-baudelaire

Charles Baudelaire

georges-mogin

Georges Mogin

andree-chedid

Andrée Chedid

guillaume-apollinaire

Guillaume Apollinaire

Louis Aragon

arthur-rimbaud

Arthur Rimbaud

francis-jammes

Francis Jammes


Devenir membre
 
 
auteurs essais
 

Louis Antoine de Saint-Just



Biographie, ouvres de Louis Antoine de Saint-Just


Poésie / Poémes d'Louis Antoine de Saint-Just





Naissance: 25 août 1767 à Decize
Décès: 10 thermidor an II (28 juillet 1794) à Paris

Louis Antoine Léon de Saint-Just, est un homme politique français de la Révolution française, un des plus jeunes élus à la Convention nationale, membre du groupe des Montagnards, soutien indéfectible de Robespierre avec qui il est emporté dans sa chute du 9 thermidor.

D'une éloquence remarquée, il se distingue par la rigidité de ses principes prônant l'égalité et la vertu ainsi que par l'efficacité de ses missions au cours desquelles il redresse la situation de l'armée du Rhin et participe à la victoire des armées républicaines à Fleurus. Combattant politiquement les girondins, les Exagérés puis les Indulgents, il fait voter la confiscation des biens des ennemis de la République au profit des patriotes pauvres. Il est notamment l'inspirateur de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 17931.

Fils d'un capitaine de cavalerie, il se montre élève studieux mais adolescent indiscipliné contre lequel la famille requiert une lettre de cachet. II profite de la prison pour composer un long poème scandaleux. Organt, qui se souvient de lut Pucelle. 1789 l'enthousiasme, il milite dans l'Aisne puis devient un des ténors de la Montagne à Paris, aux côtés de Robespierre. Depuis son exécution, son personnage d'«archange-procureur» (Mona Ozouf) fascine et intrigue les commentateurs.

En 1789, après un séjour à Paris où il a assisté aux débuts de la Révolution, il quitte la capitale pour Blérancourt, en Picardie, où sa famille s'était installée en 1777. Il s'y taille bientôt la réputation d'un révolutionnaire exalté : il est lieutenant-colonel de la garde nationale en juillet 1789, participe à la fête de la Fédération l'année suivante, escorte la voiture du roi Louis XVI au retour de Varennes, et se lie avec Robespierre.

Elu en septembre 1791 à l'Assemblée législative, il ne peut y siéger en raison de sa jeunesse. Un an plus tard, élu député de l'Aisne à la Convention en septembre 1792, Saint-Just rallie la Montagne, aux côtés de Robespierre, de Danton, de Marat et de Desmoulins.
Du 16 octobre 1793 au 4 janvier 1794, Saint-Just est à l'armée du Rhin. Il y rétablit la discipline, nomme un nouveau commandant en chef, refuse toute négociation avec l'Autriche, prend Bitche et délivre Landau. Il repart en mission le 28 avril pour y dégager la frontière menacée. Saint-Just bouscule les plans des généraux et s'impose aux soldats par son courage. La seule stratégie qu'il connaisse est l'offensive. Les Autrichiens sont battus à Courtrai et écrasés à Fleurus.

Bibl. S. Torjussen. « Fonction de la création littéraire dans l'évolution de la pensée de Saim-Iust». La Pensée, 1979. - Bernard Vinot, Saint-jusu Fayard, 1985.


Il assiste aux débuts de la Révolution à Paris, puis part rejoindre sa famille à Blérancourt, où il devient lieutenant-colonel de la garde nationale en juillet 1789. C'est au contact de cette population rurale qu'il fait son apprentissage d'homme politique en s'impliquant fortement dans la vie locale. Dans cette proximité avec les plus démunis de ses concitoyens de Blérancourt, opposés à la clientèle d'un domaine administré par un régisseur qui entretient des formes désuètes de féodalité, il se forge la conviction « que les nobles ne sauraient être soumis sans contrainte aux conséquences de la Révolution ».

Ouvres

Organt, poème rédigé en 1787-1789, publié au printemps 178915.
Arlequin-Diogène, pièce de théâtre rédigée en 1789.
L'Esprit de la Révolution et de la Constitution de France, rédigé en 1790, publié par Beuvin en juin 1791 sous le nom de « Louis-Léon de Saint-Just »2. Saint-Just y expose ses réflexions sur la Révolution française. Soucieux de se faire mieux connaître en attendant d'être éligible, il y fait preuve d'une certaine modération en critiquant peu Louis XVI et Marie-Antoinette restant ainsi dans la ligne de pensée majoritaire, un an après la prise de la Bastille. On trouve dans cet ouvrage la base des idées constitutionnelles qu'il développera à partir de 1792. La lecture de cet ouvrage montre l'influence importante qu'ont eu Montesquieu et Rousseau sur les penseurs révolutionnaires.
De la Nature, de l'état civil de la cité ou les règles de l'indépendance du gouvernement, texte inachevé, rédigé vraisemblablement entre septembre 1791 et septembre 1792, publié à titre posthume par Albert Soboul en 1951.
Les Fragments d'institutions républicaines, texte fragmentaire et inachevé rédigé entre l'automne 1793 et juillet 1794,
Ouvres complètes, édition établie et présentée par Anne Kupiec et Miguel Abensour, éd. Gallimard, coll. Folio/histoire, 2004
L'esprit de la révolution suivi de : Fragments sur les institutions républicaines, introduction par Michel Vovelle, éd. 10/18, coll. Fait et Cause, 2003
Ouvres complètes, édition établie par Michèle Duval, volume relié, éd. Champ libre, Paris, 1984. Réédité par les éditions Ivrea, Paris, 2003
On ne peut pas régner innocemment (Discours sur les Constitutions de la France), avec une postface de Joël Gayraud, éd. Mille et une Nuits, Paris, 1997


 

Louis Antoine de Saint-Just
(1767 - 1794)
 
  Louis Antoine de Saint-Just - Portrait  
 
Portrait de Louis Antoine de Saint-Just