Louis Aragon |
Je tiens ce nuage or et mauve au bout d'un jonc l'ombrelle ou l'oiselle ou la fleur La chevelure descend des cendres du soleil se décolore entre mes doigts Le jour est gorge-de-pigeon Vite un miroir Participé-je à ce mirage Si le parasol change en paradis le sol jouons à l'ange à la mésange au passereau Mais elles qui vaincraient les grêles et l'orage mes ailes oublieront les bras et les travaux Plus léger que l'argent de l'air où je me love je file au ras des rets et m'évade du rêve La Nature se plie et sait ce que je vaux |
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Louis Aragon (1897 - 1982) |
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Portrait de Louis Aragon | |||||||||
BiographieLouis Aragon, que son père, un haut fonctionnaire et député, n'a jamais voulu reconnaître, montre très jeune un don pour l'écriture. Il est étudiant en médecine lorsqu'il rencontre André Breton en 1916 avec lequel il se lie d'amitié. En 1918, il publie ses premiers poèmes, puis part, en tant que médecin auxiliaire, au front des Ardennes. Son courage lui vaut d'être décoré de la Croix de Guerre. Principales oeuvresPOÈMES ET POÉSIES Citations de louis aragon |
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