Louis Aragon |
à Robert Desnos La divine élégie s'est assise en pleurant Elle compte les graviers du gravier Les plumes les brindilles les fétus De paille Ses voiles sont pendus à son beau corps d'albâtre Comme la lyre d'or au fronton d'un théâtre Elle murmure un mot que l'écho lui redit C'est l'heure où tout sommeille C'est le moment suprême C'est le moment où jamais C'est l'heure du berger Il y a plein d'étoiles dans le firmament Il y en a de toutes les grandeurs Des vertes et des pas mûres Cassiopée aussi est une jolie fille Elle compte les fétus les plumes les brindilles Elle s'assied en pleurant Le long du courant D'an petit ruisseaa J'y vois un bateau Des bonbons des fleurs De toutes les couleurs |
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Louis Aragon (1897 - 1982) |
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Portrait de Louis Aragon | |||||||||
BiographieLouis Aragon, que son père, un haut fonctionnaire et député, n'a jamais voulu reconnaître, montre très jeune un don pour l'écriture. Il est étudiant en médecine lorsqu'il rencontre André Breton en 1916 avec lequel il se lie d'amitié. En 1918, il publie ses premiers poèmes, puis part, en tant que médecin auxiliaire, au front des Ardennes. Son courage lui vaut d'être décoré de la Croix de Guerre. Principales oeuvresPOÈMES ET POÉSIES Citations de louis aragon |
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