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Décès: ?
Gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roy, gouverneur de Sainte-Foy, puis grand Maistre de l'Artillerie de la Sérénissime Republique de Venise.
Sommaire de sa vie, par Claude Malingre :
1. Le courage et la générosité grandement louables en un cour noble.
2. Louys Baron de Chabans a témoigné de sa fidélité au Service du Roi.
3. Il a été Aide de Camp aux armées de Sa Majesté.
4. Il est employé vers l'assemblée de Loudun.
5. Il reconnait le retranchement des ennemis au pont de Se.
6. En Béarn il traite de la- part du Roi avec le gouverneur de Nawarins.
7. // persuade le Gouverneur de Mallezay de recevoir garnison du Roy.
8. Il eut la charge des tranchées au siège de Saint Jean d'Angely.
9. Il se trouva en toutes les attaques de ce siège.
10. Il va avec Messieurs les Généraux reconnaître Clerac.
11. Il se trouve aux attaques.
12. Il est envoyé reconnaître les quartiers de Montauban.
13. Le Roi lui commande d'aller reconnaître le bastion de Caillers.
14. Est envoyé à Bergerac vers Monsieur de Rambures, l'avertir du dessein qu'on avait de le tuer.
15. Il reconnait Monhur avec le Comte de La Vauguine.
16. Il surprend les ennemis dans un moulin et les fait tuer.
17. Fait faire les logements de l'armée devant Monhur
18. Son avis fait changer la résolution du Roi d'aller par Lyon en Languedoc.
19. A l'attaque des ennemis en Rié, Monsieur le Prince l'envoie au Maréchal de Vitry pour faire mettre ses gens en bataille.
20. Le Roi lui commande de reconnaître à Roy an.
21. Monsieur le Prince l'envoie reconnaître à Gansac, près Sainte-Foy, dont il fut Gouverneur.
22. Il conduit l'attaque au siège de Sommières.
23. Il coupe le chemin aux ennemis sortis de Montpellier.
24. Le Roy l'envoie en Italie au secours de Monsieur de Mantoùe.
25. Use met au Service des Vénitiens qui le firent Grand Maistre de leur Artillerie.
26. Il est fait prisonnier par les allemands.
27. Etant de retour à Paris il est proditoirement assassiné.
28. Parallèle de sa désolée veuve Madame de Chabans avec Vulvia, sur la mort de Clodius son mari tué par Milon, quand battant son sein et décolorant sa face à force de larmes, elle a recours à la Justice, disant, « Quoi ? n 'aurai-je point de Justice ? mon pauvre mari aura-t-il été ainsi perfidement assassiné, et je verrai son meurtrier se promener et triompher impuni dedans Paris ? »
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